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Last Modified: 2025-10-06 14:11:04
<?xml version="1.0" standalone="yes"?> <Paper uid="C67-1005"> <Title>NOTES</Title> <Section position="1" start_page="0" end_page="0" type="metho"> <SectionTitle> ANALOGIE ET HOMOLOGIE DANS L'ACCENTUATION DE L'ANGLAIS </SectionTitle> <Paragraph position="0"> ......... m ............................. ~ ................</Paragraph> <Paragraph position="1"> par L. GUIERRE Paris, Sorbonne , Mai 1967</Paragraph> </Section> <Section position="2" start_page="0" end_page="0" type="metho"> <SectionTitle> ANALOGIE ET HOMOLOGIE DANS L'ACCENTUATION DE L'ANGLAIS 1. Terrninaisons FaiSles et Tern~naisons Fortes </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Le systhrne accentuel de lWanglais (accent de mot) peut 8tre d~crit essentiellernent, sernble-t-il, ~ partir de l!opposition entre : Terrninaisons Faibles et Terrninaisons Fortes On appellera &quot;forte&quot; une terrninaison qui impose un sch4rna accentuel constant (qulil existe ou non une forrne d4rivante et quel que soit le snh4ma accentuel de cette forrne d4rivante).i A/nsi <,ic> est forte puisque lSon a toujours /,Z0/ (accent principa! sur ltavant-derniAre syllabe) : Y. v . V v ~/.. critic, electric, enlgrna-~enigrr~tic, magnet-~ magnetic ... (1). On dira que les terminaisons fortes sont \]~ manifestation d~une force appel4e analogie.~Cela signifie, par exernple que tous les roots en ~-ion> pr~sente et, darts certalnes li~rdtes, A venlr, seront accentu~s /,20/par analogie avec les quelques Z.O00 rnots attest4s dans le corpus et accentu4s selon ce sch4rna.</Paragraph> <Paragraph position="1"> On appelera &quot;faible&quot; une terrninaison qui, ajout4e ~ un d4rivant, n~en rnodiPSie pas l!accentuation. ' Ainsi <-er> , <.able> , <%17> sont faibles puisque l'on a c~rrffort c~n~orter, coVn~ortable, c~nlfortably; , j~ justify .v . j u s tiflab le, s tifiab ly...</Paragraph> <Paragraph position="2"> On dira qu'un mot en <,ly> sera n4cessairernent accentu4, par hornolo~ie, comrne lladjectif d4rivant (adOrably. f~rtunately, immediately, ~ concisely... ).</Paragraph> <Paragraph position="3"> A partir de cette belle et pure dichotorrde, qui fait penser ~ un language artificiel, on pourrait esp4rer que l'analyste n'aura rnSrne pas h4siter ni ~ choisir dans sa description; tousles rnots viendront docilernent se ranger dans ltune des deux categories (2).</Paragraph> <Paragraph position="4"> Or cette dichoton~e, mSrne si elle est valable dans un tr~s grand nornbre de cas, ne r4soud pas dternb14e tousles probl~rnes. On trouvera des &quot;poles&quot;, des cas centraux : terrninaisons faibles cornme ~-ful> , <',hesse, ~-ing> , <-ed> , terrninaisons fortes corn/ne <'-ity> , o11 <1-ical> , rnais on verra qulil existe fort peu de classes int4gralernent analogiques ou int4gralernent hornologiques. ~ Le plus souvent une dorninante statistique tr~s nette se rnanifestera e souvent le partage sera tr~s in,gal.</Paragraph> <Paragraph position="5"> Exemple 1 : Les roots en ~-ical> forment une classe analogique.</Paragraph> <Paragraph position="6"> Ils sont accentu4s /-Z00/.~ On trouve cependant au moins une exception (sur 600 roots environ) : le mot ~umbilical> /10Z0/ \[-qai/d\] (variante) qul ne peut 8tre rattach4 qu!h son homologue, le nom<'~-nbilicus> /10Z0/ ~-qalk~s\] (variante).</Paragraph> <Paragraph position="7"> Exemple Z : La rAgle de &quot;lion s' : ~Tivn(c n) > ~ /..Z(0)0/.</Paragraph> <Paragraph position="8"> cede r~gle (3) sign~ie que l'accent /Z/ (accent prmciml) pr4c~de immdd~tement la terrninaison grapb/que : i / une o11 plusieurs voyelles +, facultativement, une ou plusieurs consonnes> ; 11411sion d~une syllabe, ~ symbolis4e par (0) 4rant gouvern4e par des rAgles comme celles de 1,% palatallsation et celles de la V O &quot; r4duction de \[i\] ~ \[ZJ U ~\] .</Paragraph> <Paragraph position="9"> Cette r~gle analogique et son coroilaire r4gissent en fair 4,1000 roots environ. Les finales attest4es sont au nombre de 40 environ e les plus productives ~tant : ~ia>, <.ial> , <.ian>, ~iant~., <-ion, ~.ion> ,&quot; ~-ious>, qior> , ~iot>, <-ium>, Les rares roots &quot;irreguliers&quot; (moins de I ~o) sont surtout, outre quelques emprunts etrangers non..asszrniles (mafia, lata~, rat~PSV~ .!.~.~)~ des d4riv~s homologiques de verbes en <,y> : v v %# ..... . espzal, decrlal, defzant, relL%nt...</Paragraph> <Paragraph position="10"> * Si<reliant>s'accentue /OZO/ \[ri'lai.nt'q c'est qu'il est rattach~i;h </(tO) rely> 10Z/ ~ri{lai~ . Si~bri/liant~, par contre, s accentue /Z0/ ?bryant 3 et subi~ ~ pression analo~que des =o~s en ~-~. <-ian> 0 .>>:, c'est qulon ne peut le rattacher ~ aucun verbe.i La rAgle de &quot;lion&quot; et son corollaire s!appl~quent aussi au sch4rna <,uVn(cn)> (roots en <-uent> , <,u~nce>, ~-u~1>... ) exemples : 0 in~iuence \[!influ.ns\]-~ ~inflv~Jns~rnell~fluent; constituent, garg~tuan, ~nnual .o~oi Les queklues m~s irr4gu\]/ers sont, ' des derzve s . subdue-~ subd~al; spzrzt 9 spzrztual~ Z;tl Forme et Fonction ,o Supposons une terrninaison d4finie formeilement par sa graphie (a~sl ./-ire> ou <<ly> ou ~some> ), ~ arrive souvent qu,h u~e seule forme graphique correspon~ent plusieurs phonies et/ou plusieurs fonctions syntaxiques (cf. l!exemp!e classique en frangais : les poul~.~du couvent couvent) Dans notre corpus on trouve : ,,Z&quot; attractive (adj.) \[-iv\] arrive (v.) \[-aivj supply (adv.) \[-li\] ' supply (v.) \[-lai~ troublesome (adj.) \[-sam~ chromosome (ru) \[-sourn~ On trouvera, de mSme, que ~-ish> terminaison adjectivante est faible (classe homologique) alors que ~-ish~ terminaison verbale est forte et produit une classe analogique.</Paragraph> <Paragraph position="11"> I1 peut done ~tre indispensable, pour d4finir compl~tement une terminaison, d%n donner la graphie, la phonie et la fonction si lion veut ~witer dtintroduire certaines ambiguit~s dans la description de lVaccent de mot. La recherche automatique a tenu compte de ces interf4rences entre les trois syst~mes (I0). ~ Z,~2.~ D4composition en classes Ici encore la synchronie se distingue nettement de la diachronie.</Paragraph> <Paragraph position="12"> Les term~isons <~-ious>, <~-ion>/~-ity> ~ > forment wnchroniquement des classes holnogBnes (4).~ Cependant certains auteurs, influenc4s sans doute par des consid4rations historiques, proposent de d4crire chacune d|entre elles en la subdivlsanf4i Par exemple <F-ious~ est subdivis4 en ~,arious> , ~ocious>/@itious>, etc../, ce qui est inutile du point de we qui nous occupe. Par contre, quand une classe comme <'-ive~ ne semble pas r4gie par un principe dominant (analogie ou hornologie) on tentera, ~t juste titre, de la d4composer. On ne pourra analyser ~/-ive~ synchroniquernent qu'en Par contre, de nombreux 614ments monosyllabiques tels que -phone> , </-graph> , <'-nome~ ... do/vent 8ire rang4s parrni les term/- *</Paragraph> <Paragraph position="14"> qua si,morphAme inltial. ~ %. v v exemples : telephone, electrograph, dynamograph, meVtronome ... Dans le cas, heureusement ou plut~t n4cessalrement exceptionnel, o~ les roots en <-graph>~ ~-scop~ . d-n0me> 0 forment des verbes (to teVlephone, to t~legraph ) , on entrevoit imm4diatement la latitude qu,aura la langue de cr4er, par d4rivation, des termes entre, >./ V ~iais alors aura-t-on teleVphony --> ? telephoner /0Z00/ ou t~lephone-->? t~lephoner /Z000/ V teleVgrapher /0Z00/ ou encore telegraphy -, ? V ou teVlegraph --~ ? telegrapher /Z000/ D. Jones r4pond : telephoner et telegrapher ~'~ On peut sch6matiser cette situation ainsi :</Paragraph> <Paragraph position="16"> Le conPSAit est latent (7) dans la mesure oh deux m4canismes g4n4raux de la langue produisent des effets contradictoires. Cette situation ne peut que freiner le d4veloppement de certains sch4rnas de d4rivation.t En fait, les verbes du type ~telephone~ sont peu nombreux et certains sont peu usit4s.; Les d4riv4s en ~-er> entrent dtailleurs en concurrence avec les d4riv4s en <'-ist> (c. a.d.i ici, en <',phonist~ , <',graphist>. ~non~st> ...) qui. eux. sdegnt accentuellement d4termin4s.</Paragraph> <Paragraph position="17"> Ln.analyste sera donc amen4 ~ postuler que certaines d4rivations doivent 8tre orient4es ou ordonn4es, et ~ constater que dSautres sont pr4f4rentielles et dVautres encore condamn4es dtavance comme non-viables.</Paragraph> <Paragraph position="18"> c) quand la rBgle de d4rivation aboutit A des structures accentuelle s inacceptable s.</Paragraph> <Paragraph position="19"> iinsi on a trouv~ (8) que la s4quence accentuelle /.12~/nt4tait pratiquement jamais attest4e dans le systBme de D.~Jones. Une des rarissimes exceptions (ou bien est-ce une faute d'impression ?) est la variante /01Z/ de exchangee (4galement accentu4 /102/). En qualit4 de d~riv~ du verbe ~exchange> /02/, on congoit que @xchangee> conserve, sous forme dtaccent secondaire, iIancien accent principal du re.be. La f~ale forte <-ee> produisant l'accentuation/,Z/, le r~suZ~t serif/OlZ/ qui est, en principe absolument rejet6 par le systhme. En fait le conflit devra 8tre r4solu c'est-A-dire qutune rhgle devra l!emporter sur l'autre d) quand apparai~; un danger de confusion formelle entre diff4rentes termlnaisons : * Ainsi pour la classe ~-osis~ l'analogie joue de faqon rigoureuse (=eurosls. psychosis, tuberculosis ... ont tous /,ZOA Far ailleurs la classe de <'-morphosis> , analogique elle aussi, produit/.200/. Cela semble indiquer que (de rnSme que pour <1-cracy> qui se s4pare de l'ensemble{<'-acy>}et s|en distingue comme une sous-classe homog~-te), la classe <.morphosis> dolt 8tre analysee ind6pendamment de celle des &quot;autres roots en <-osis> &quot;.</Paragraph> <Paragraph position="20"> o. Jones don=e deux accentuations pour ~e~orphosis> :/IOZO0/ et /100Z0/. La situation de ~-morphosis~ n'est en effet pas tr~s simple. Des pressions lat4rales semblent sWexercer non settlement de la part des deux classes d4jA mentionn4es ( <-morphosis> et &quot;autres roots en ~'-osi~').:! rnais aussi de la part des terminaisons ~-morphy> , ~morphous~ , ~,mo~phis=> ... qui produisent ~,utes /,Z0/./ La term~iso~ <~-=orphosis> est donc plac4e ~un v4ritable carrefour dninfluences inconciliables qui risquent fort de d~router et ll4tudiant 4tranger et IIindig~ne lui-mSme.</Paragraph> <Paragraph position="21"> -5e) quand deux classes analogiques imposent des accentuations contradlctoire s.</Paragraph> <Paragraph position="22"> Comment se comportent dans ce cas les roots qui appartiennent ~la lois aux deux classes ? On sait par exemple, que ltaccent~tion des roots en ~ic> est /,z0/. On sait aussi que l'accent precede i~nediatement la f~le<~iVn(Cn)>.~ ~ Cette r~gle graphique, une lois transpos~e en termes phon4tiques, reste valable, .~i> devenant \[i\] , ~\] ou ~\] . Comment r4agissent les *nots On trouve d___~=_ roots de ce ~pe : (ich~yic~, \[,.~ei~ et ~nucleic> , \[,nju:Idiik\] ,i Ces deux roots se s4parent de leurs analogues en ~-ic> pour rejoindre les roots de la classe analogique ~-ivn(cn)> .i Nucleic et ichthyic ne peuvent 4vidernrnent pas satisfaire A la lois aux deux rAgles,/ La rAgle de &quot;I/on&quot; domine la rAgle ~-ic> =~ /-ZO/. On verra, et llon pouvalt pr4ssent\[r, que tous ces conflits sont n4cessairement liln/t4s.! Sir, on la langue en rant qutinstrument, de communication serait dlune cornplexit4 insupportablej1 Si, comrne le montre lt exp4rience, ces conflits sont limit4s, cWest, que la langue accepte un certain hombre de contraintes ou de rAgles du type par exemple : &quot;le d4riv4 <evOcative> ne peut 8tre rattach4 ~ la lois ~ <evOke> et ~ < ~vocate> ; donc il ne devrait pas exister de couples de verbes du type <'evOke> et <~vocate> (clest en falt le seul cas attest4), et ltexistence de </evOke> W bloquera le d~Velopper~e=t du type<&vocate>(rare ?) et cela ~algr~ l'existence attest~e de <~evocation>.</Paragraph> <Paragraph position="23"> Par contre, certains confllts une lois resolus, ctest-~-dire dAs qu~0n aura 4tabli la td4rarchie des rA~les rien ne pourra objectivement freiner le d4veloppement de certaines classes : appoint/0Z/-~ appolntee/10Z/ e~ do=c exchange /0Z/-~ exch~n~ee /*0Z/ , =e fo~s re jeSSe la var~nte /01Z/qu/ est contraire aux rAgles des structures accentuelles (cf./ parag.~ 3.1Z.!l. :).</Paragraph> <Paragraph position="24"> Z. 4. Absence de D4rivants Supposons que l!analyste, en se fondant sur les fairs et les statis~que~, d4cide de d4crire une classe comme homologique : la majorlt4 des roots de cette classe 4tant obtenue par d4rivation comme c~est le cas pour ~-atlve~ : <c~ncentrative> , v . . v . (~rad~a~ve> , ~remunerative> , <inf~rmat/ve> , <excl~mai/ve~./.. Ltexperience montTe quail est rare qu e tousles d4riv4s poss~dent un d4rivant attest4 (9): : I1 semble que lorsque le nombre de d4rivants attest4s en langue contemporaine &quot;d4croit&quot; dans -6une classe donn4e, cette classe tende ~ &quot;devenir&quot; analoglque et, vice-versa~ quand le hombre de d~rivants attest4s est 61ev~, la classe tende A &quot;devenir&quot; homologique. ILl demeure que certains membres dSune classe nettement homologiques manquent de d4rivants. L!analyste nlen est pas pour autant d~sarm~ : dlautres proc6d4s dlanalyse sloffrent ~ lull I1 utilisera par exemple, non pas un processus de d4rivation simple et lin4aire ( ~apology~-> <'apologize> ) mais le proc4d4 des &quot;r4seaux'! analogiques ou homologiques comportant au besoin des cases vides, c,estrA-dire~ ~: des formes &quot;potentielles&quot; (10):! Exernple : les roots en ~-logy> , <-graphy> , ~scopy> , '</-merry> . <~-nomy> . ~gamy> . <-geny> . </-lysis> . <-thesis>. etc.~. ~. sont tous accentu4s /TZO0/:~ Si on considAre ces roots cornrne des formants ....... d4terlrdn4s analogiquernent et. dlautre part. les terrninaisons faibles : ~,er~ . <-ous>. <'-al>. <~-ent>. <-ence> . <~-ize>. <-isiS. ~isrn>.. on peut 4tablir un sch4rna g4n6rateur ~ deux dimensions qui permet de former des roots accentuellement d4terrnin4s en : <,logist> . <'-grapher> . <~garnous> . <'.phonize> . <'-scopal~ ...i La langue contemporaine est loin d'utiliser plelnement toutes les possibilit4s de ce processus g4n4rateur, possibilit~s que nous consid4rerons comme falsant pattie du stock disponible et accentuellement pr~d4termin~.i De plus des &quot;cases vides&quot; peuvent apparaftre en n~importe quel endroit de ce tableau y compris parmi les formants. On les remplira ~ l'aide de formes L'opposition entre analogie e t homologie peut mSme se trouver neutralis~e : certaines classes peuvent 8tre d~crites comme analogiques ou comrne homologiques de fa~on tout aussi satisfaisante. C|est le cas de ~-ical> qui peut 8tre d4crite soit cornrne une classe analogique (/-ZOO/) soit cornrne une classe homologique de d4riv4s des membres de la classe analogique ~-ic~ De mSme lesverbes e= <ess> <impress>. egress> < igress .</Paragraph> <Paragraph position="25"> -7~Pr0gress~... /,Z/PSorment des adjecti~s en ~..essive> /,Z0/. Tous les d~riv~ sen <~-e s sive> partent de d~rivants dont 1'accentuation e st unlformedeg Bans ce cas le choix de l~analyse sera dict~ par la possibillt~ ~e g~n~ra\]/ser, d~tendre la rAgle au-del~ de la sous-classe consid~r~e.</Paragraph> <Paragraph position="26"> 3.d. Les formants La r~duction des d~riv~s appartenant k des classes homologiques doit normalement produire des ~l~ments de base que lion appelera morphemes, quasi..morph~rne s, psaddo,morphAme s (I 1 ), ( on n~glige provisoirement la pr~fixation). Tous ces ~l~ments seront appel~s des &quot;formants&quot;deg L~analyste peut esp~rer que les formants seront r~gis : a) par des rAgles analogiques qui sont des r~gles phon~matiques s ~quentie lle s, b) par des r~gles de structure accentuelle, Ces derni~res s~appliqueront ~ tous les roots d~riv~s ou non. Les rAgles phon~matiques, au contraire, ne stappliquent pas aux d~riv~s.</Paragraph> <Paragraph position="27"> 3~Z~I. l%Agles de Structure Accentuelle - Les Quatre Contraintes ~o Ces r~gles sont de nature rythmlque : elles concernent tout sp~cialement l'alternance des accents /0/, /I/, et /Z/dans le &quot;squelette&quot; accentuel des rnots. ~ On a ~tabli le tableau (I1) des dif/~rents types de squelette etde leur population et lton a ~t~ amen~ A poser quatre rAgles de base dont le degr~ dlexactltude dans le corpus ~tudi~ est de 99, 8 ~0 :</Paragraph> <Paragraph position="29"> On vient de voirque le Q. ~ conserve un &quot;4cho&quot; (accent/I/au lieu d'accent /Z/) de son accentuation d,origine quand il est suivi d'une terminaison forte (et apr~s application des 4 contraintes). En outre, le Q.1Af.</Paragraph> <Paragraph position="30"> conserve son accentprincipal quand on lui adjoint une terminaison faible.7</Paragraph> <Paragraph position="32"> Y= electrolyse /OZO0/, v v v electrocute /OZO0/, pseudonym/ZOO/, atmosphere /ZOO/...</Paragraph> <Paragraph position="33"> (voir aussi les exemples du parag. 3. 2.2. ).</Paragraph> <Paragraph position="34"> -9-Cela signifie naturellement que <electro,> par exemple, a une accentuation propre (/0Z0../) et qulapr~s application des 4 contraintes, et en llabsence dlune terminaison forte, on aura toujours /0Z0-./. Exemples : el~ctrode, electrolyse,V el~ctron, electrophone,V v electroscope . '..</Paragraph> <Paragraph position="35"> En rnati~re dlaccentuation on a trouv4 que les Qo ik4. se pliaient aux mSrnes r~gles que les morphemes autonomes (ii) La r~gle de &quot;lion&quot; a 4t4 4voqu4e plus haut; une autre r~gle sera e'~xlu4e dans le paragraphc qui suit. (Parag.- 3./3.JZ.0~i 3~.3.iI. R~gles phon4matlques Rappelons que ces r~gles s=appliquent aux formants (morphemes, quasirmorph~mes et pseudo-.rnorph~mes) et pas aux d4riv4s. Certaines de ces r~gles ont 4t4 4tudi4es aiUeurs (iZ) ce qua permettra dtStre bref.i ~3;:~Z. l%~gle des consonnes en contact L'accentuation est/-ZO/quand deux consonnes phongtiques en contact pr4c~dent les terminaisons suivantes : <-i~e> . <'-al>. ~,u=>. <.us>. (et <,ous> ); <,a>. ~,ent>.</Paragraph> <Paragraph position="36"> ~,ence> , <'.,0> .'.i.~ Telle qu!elle estformulge ici, la r~gle comporte 4 ~0 d'exceptions~l On peut r4duire ce pourcenf~ge en 41iminant \[-kwq et \[-(s)tr S de la d4finition des &quot;clusters='. ~ Ii ne reste alors que quelques verbes pr4fix4s : ... derzves : misgive, outlive, rnisdo/undo et deux ou trois &quot; &quot; > s~bstance --~ s~bstantive, v . v . szn~ster --> sznzstrous La rhgle a une port4e plus g4n4rale ~u'il ne parait ici et elle joue quasz-morphemes (ex. :~lectro~haryngo-~ rna+-s 4~alement ~our le s &quot; &quot; v . h~tero,, c@phalo., etc,%~0.~ Les v4rifications sont en course rnais insistons sur le fair que cette rAgle ne stappllque pas aux classes homologlques, par exemple ~-ingl7> n'a pas, en Anglais, de contrepartie phon~tique (i~ en va diff4remment de l'opposition verbe/nom).~ En effet, un mot passe assez facilement d'une classe l'autre (cf. la substantivation des adj. en ~-y} , ~-able> ... ). La classe ~-ive~ comporte de nombreux adjeetifs mais nt~chappe pas ~ cette r~gle g~n~rale (gerundive, detective, adjective, incentive, infinitive, alternative, genitive, executive, representative ... ). Donc, au-del~ de deux syllabes, il ne semble pas utile de distinguer les mots suivant leur fonction syntaxique.</Paragraph> <Paragraph position="38"> Ce sont les roots de plus de deux syllabes.~i Ils constituent la grande masse des roots en ~..ive~ . La seule prononciation est ~iv~ .i Du point de vue de la formation, on peut souvent les rattacher aux roots des classes ~oryyet ~-io@. ge~n~tive (additive, positive, punitive, intuitive, partitive, competitive, infinitive ... ).</Paragraph> <Paragraph position="39"> * %~. . . Y= Exceptions : excltive F-altiv\] (venant de excite), r~solutive (de re'solute), suVbstitutive~(de s~\[bstitute) sont des formations homologiques exceptionnelles car. d'autre part on a : V . V * preter~tive (cp. preterite), ~tive (cp. ~inite)...</Paragraph> <Paragraph position="40"> De fagon plus g4n4rale, cette classe se rattache .~la classe phon4tique des mots ayant \[&quot;i\] (ou \[u\] ) en avant-derniere syllabe ( <,ical> , 4 iment> , <-itude) , <,imal> , <-itor>, ~-ipal>, ~-ulence> , <-ular> ... ), classe phon4tique qui se trouve en opposition avec celle des roots ayant ~ai\] (ou ~i\] ) en avant-derni~re syllabe ( <-ival> , ~-idal>, <-oidal>... ). On ne traitera pas ce probl~me ici 4. 4. Mots hors-systBme : khedive \[ 'di:vJ, reci tive \[T resit.'ti:v\].</Paragraph> </Section> <Section position="3" start_page="0" end_page="0" type="metho"> <SectionTitle> 5. coNclusioN </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Tel semble 8tre. dans le cas de ~ive~. le programme, sous forme r4duite, des structures maitris4es inconsciemment par llindig~ne et.: plus ou moins consciemment par lt4tudiant 4tranger.~ - 13 Kedisons que dlautres terminaisons sont bien moins complexes.! La terminaison ~-ive> a permis de mettre en relief le conflit si frequent entre analogie et homologie darts l'accentuation du mot anglais. L'analyse automatique qui a permis d'obtenir ces r4sultats a 4~t4 subventionn4e par le C.IN. P~. S. et r4alis4e ~ lqnstitut Blaise Pascal (C. N.tl~.S. ) dierme et une analyse Chomskiste. En J~it, on le verra, il sera n~cessaire dt41aborer une synth~se qui pourralt 8tre une r~concili~tion et dont les parralns pourraient 8tre A. ilviartlnet, A.A. Hill et L~I.~P~evzin. cf. L. Ouierre &quot;El4ments ...&quot; op. cit.~ voir, ci,dessus, parag. 1 exemple 7, la formule~-ivn(cn)> qui inclut <-ions>, ~.ion> etc. ;.</Paragraph> <Paragraph position="1"> cf. Arnold op. ci~i cf. L. Guierre &quot;Accentuation ...&quot; op.i ci~i MSme si, contrairement ~ .ce que note Jones, il semble pr4f4rable d'~crire <-phone>/,1/ a~ ne~ de /,0/ et ~phoner> /.I 0/ a~ ne~ de /.001.' cf. L. Guierre &quot;Accent secondaire ...:&quot; op.~ cit. Le d4rivant peut avoir disparu tandis que le d4riv4 survivait, problBme diachronique qui est ~cart4 a priori @e la pr~sente 4rude.</Paragraph> <Paragraph position="2"> ge~nitive (additive, positive, punitive, intuitive, partitive, competitive, infinitive ... ).</Paragraph> <Paragraph position="3"> * M. . . Y= . Exceptions : excltlve \[-altiv\] (venant de exclte), r~solutive (de r~solute), suVbstitutive~'(de s~bstitute) sont des formations homolo, giques exceptionnelles car, dtautre part on a : V . . %&quot; * preterltlve (cp. preterite), infYlnitive (cp. ~nfinite)... De fagon plus g4n4rale, cette classe se rattache h la classe p on tique des =ors want \[i\] (ou \[u\] ) en av nt-derni re syllabe (<.ical>, <-iment>, <-itude> , <-imal>, <-itor>, <-ipal>, ~-ulence>, <-ular> ... ), classe phon4tique qui se trouve en opposition avec celle des roots ayant ~ai\] (ou ~i\] ) en avant-derniBre syllabe ( ~-ival> , ~ridal>, <-oidal>... ). On ne traitera pas ce probl~me ici.</Paragraph> <Paragraph position="4"> 4. 4. Mots hors-systBme : khedive \[ki'di:v\] , recitative ~ resit B 'ti:v\] .</Paragraph> </Section> <Section position="4" start_page="0" end_page="0" type="metho"> <SectionTitle> 5.' CONCLUSION </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Tel semble 8tre, dans le cas de Give>, le programme , sous PSorme r4duite, des structures maitris4es inconsciemrnent par l!indig~ne et, ~ plus ou moins consciemrnent par It~tudiant 4tranger.~ - 13 P~edisons que dlautres terminaisons sont bien moins complexes.~ La terrninaison ~-ive> a permis de mettre en relief le conflit si fr4quent entre analogie et homo1ogie dans llaccentuation du mot anglais. L'analyse autornatique qui a perrnis d'obtenir ces r4sultats a 4t4 subventionn4e par le C.~N. 1%. S. et r4alis4e A lqnstitut Blaise Pascal (C. N.,I%.S. ) Paris.</Paragraph> </Section> <Section position="5" start_page="0" end_page="0" type="metho"> <SectionTitle> L. IGUIEIARE </SectionTitle> <Paragraph position="0"/> </Section> class="xml-element"></Paper>