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Last Modified: 2025-10-06 14:11:04

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<Paper uid="C69-4301">
  <Title>MIT Doctoral Dissertation</Title>
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    <SectionTitle>
GRAMMIRE-I. DESCRIPTION TRANSFORMATIONNELLE D'UN
SOUS-ENSE)~LE DU FRANCAIS
I. COMPOSITION DE LA GRAMMAIRE
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Nous supDosons une certaine familiarisation avec le module transformationnel de descriptions linguistiques expos~ par Chomsky dans Aspects of the theor~of syntax (1965). Ainsi nous insisterons surtout sur ce en quoi GRAMMAIRE-I s'~carte de ce module.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Signalons tout d'abord qu'elle ne contient pas de composante lexicale ni de r~gles de sous-cat~gorisation. La base donc est incomplete: elle contient exclusivement un ensemble de rgslesdg_pat~9o_risa__tiond99 syy_nc tagmes (&amp;quot;rewritinq rules&amp;quot;) lesquelles engendrent les indi- ........ ! cateurs syntagm_atiques (&amp;quot;phrase-markers&amp;quot;) de profondeur. Nous utilisons deux visualisations d'un indicateur syntagmatique: un graphe arborescent ou une expression de parentheses. Aux noeuds de l'arbre ou aux parentheses, on attache des ~tiguettes (des symboles qui d~notent les categories de syntagmes). Les fonction~ des syntagmes et leurs relations sont indiqu~es par les configurations de l'indicateur syntagmatique (cf. Chomsky (1965) D. 68 S.).</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> - 1 La sous-cat~gorlsation des categories ~l~mentaires de syntagmes (&amp;quot;pre-terminal Symbols&amp;quot;) et l'at-tachement des unit~s lexicales se font manue~ement.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> A mesure que nous assignions des sous~cat~@o ties ou traits aux syntagmes ~l~mentaires pour en marquer les propri~t~s syntactico-s~mantiques, nous avons progressivement assembl~ un syst~me de traits binaires, qui, dans le cadre du module de Chomsky 1965, seraient normalement introduits par des r~gles de sous-cat~gorisation (&amp;quot;subcategorization rules&amp;quot;). La relation d'opposition entre deux sous-cat~gories (traits) est marquee par les coefficients &amp;quot;+&amp;quot; et &amp;quot;-&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> Nous distinguerons tout d'abord les traits de la structure profonde et les traits des structures d~riv~es. null Parmi les traits de la structure profonde nous faisons la distinction entre traits contextuels et traits non-contextuels. Les premiers expriment des restrictions de co-occurrence par rapport ~ des categories de syntagmes ~l~mentaires (les &amp;quot;strict subcategorization features&amp;quot; de Chomsky ~965))ou par rapport ~ des souscategories de syntagmes ~l~mentaires (les &amp;quot;selectional features&amp;quot; de Chomsky). Ainsi ( ~ hum m (humain/non-httmain) - 2 est un trait non-contextuel du nom tandis que +- prop. inf.&gt; est un trait contextuel du verbe (la ligne indique 1'emplacement du verbe dans le contexre). null Les traits des structures d6riv6es se laissent classer en deux grouDes: ceux qui gouvernent l'application d'une transformation (traits transformationnels), et ceux qui, introduits par une transformation, aideront faqonner la structure de surface (morphologie) de la phrase (traits morpholo i~es.) Ainsi &lt;+--sdbJ&gt; est un trait transformationnel qui d~clenche l'application de la r~gle de transformation post-cyclique \[T 37\], tandis que (+subj-, qui indique la forme subjonctive du verbe, est un trait mor~holo_gqiq___uue.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> Dans le cas des traits morph_olgqiques on ne peut plus parler de sous-(c)at~9ories de syntagmes ~l~mentaires, comme dans le cas des autres types de traits (cf. dans GRAMMAIRE-I l'inventaire des traits organis~s selon les types que nous avons ~num~r~s).</Paragraph>
    <Paragraph position="6"> En fair l'objectif fondamental de la premiere phase de notre recherche ~tait l'~laboration d'un s~st~m_e_ cyclique, de transformations qui metre en correspondance la structure profonde des phrases, orient~e vers l'inter- 3 proration s~mantique, et la structure de surface, ~rient~e vers la representation phon~tique.</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> Remarquons que cette mise en ~orrespondance peut ~tre faite dans les deux sens: en allant de la structure de surface vers la ~tructure profonde (mode analytique), ou en allant de la structure profonde ~ers la structure de surface (mode synth~tique).</Paragraph>
    <Paragraph position="8"> Dans cette premiere phase nous n'avons pas ~labor~ de composante morpho-whonologique. Par ~ons~quent les indicateurs syntagmatiques de surface de GRAMMAIRE-I ont, comme syntacrmes ~l~mentaires, des segments qui ne sont pas forc~ment des mots. En fair ils correspondent, ~ guelques differences pros, ~ ce qu'en linguistigue structurale, on appelle une analyse morph~migue. null La figure (1) montre un indicateur syntagmatique de surface d~riv~ par GRAMMAIRE-I. On remarquera qu'il y a quelques transformations morpho-graph~miques d'appliqu~es. Avant l'appli~ation de ~estransformations la cha~ne terminale serait (2).</Paragraph>
    <Paragraph position="9">  A notre syst~me de transformations il faudra encore ajouter des ra_qles_d\[~mondg~e des arbres de surface. Ainsi dans la figure (i) le svmbole P ~ui domine SA devra ~tre ~mond~ (cf. Ross ~967)).</Paragraph>
    <Paragraph position="10"> Comme principe de base, dans GRAMMAIRE-I on consid~re comme formes non-marquees: I- pour le verbe, le present neutre (nonprogressif) et l'indicatif - 5 II- pour les pronoms et le verbe, la 3e personne (&amp;quot;forme non-personnelle&amp;quot; comme dit Benvenlste (196~, p. 230) III- pour les noms, les adjectifs et les verbes, le singulier IV- pour les pronoms d~clinables, la forme forte (non-proclitique) Comme r~gle g~n~rale, dans la nomenclature des sous-cat~gories ou traits on a choisi la forme marquee de pr@f~rence ~ la forme non-marquee: ~ ~ fem~, pour marquer le genre; ~ +- pers ~ et ~ ~ 2pers ~, pour opposer les formes personnelles et non-Dersonnelles; &lt;~ nlurm pour marquer le nombre; ~ ~ pret ~ et ~+- futm, pour marquer le preterit et le futur; ~ ~ progres~ pour marquer l'asDect progressif, etc.</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="2" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
2. SYNTAGME NOMINAL
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Une des innovations les plus importantes dans la base de GRAMMAIRE-I est le syst~me de d~terminatifs du syntagme nominal. Tout d'abord, nous avons supprim~ ia cat~gorie &amp;quot;article&amp;quot;. Le SN ind~fini est non-marqu~ I et le syntagme ~l~mentaire un est trait~ comme un num~+ ral cardinal. Ii est ~lid~ dans le contexte d'un d~ter- 6 minatlf d~fini (cf. r~gle \[T 34\]; cf. aussi Perlemutter ~968)). Le SN d~fini estmarqu~ par la presence du d~terminatif d~fini (DEF), lequel peut ~tre anaphorique (ANAPH), ou d~monstratif (DEM), selon qu'il se r~f~re ~ l'environnement linguistique (contexte), ou ~ l'environnement extra-linguistique (situation). Les syntagmes nominaux dont le noyau est un nom personnel proDre ou g~n~rique ont le trait ~+def~ d'une facon intrins~que. L'opposition anaphorique/d~monstratif vaut donc seulement pour les noms communs non-g~n~riques.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> A la marque de 1'interrogation locale (~S!) nous assignons aussi la cat~gorie d~terminatif (DET): (3) a) quel livre veux-tu b) lequel de nous tu aimes Nous avons int~gr~ dans un syst~me unique le hombre (opposition sinqulier/pluriel) et les num~raux cardinaux (nous ne traitons pas les autres quantificateurs). La cat~gorie dominante du syst~me est &amp;quot;cardinal&amp;quot; (CARD). Elle indique la cardinalit~ de 1'ensemble d~not~ par le syntagme nominal. L'absence de CARD dans le syntagme nominal indique aue la cardinalit~ est intrins~que. C'est le cas des noms Dropres, des noms personnels et des noms g~n~riques. 1 I. Nous avons choisi de traiter exclusivement la forme pluriel des noms q~n~riques v.g. les ma~if~res; les noms de masse ont, intrins~quemen~--f6rme-singulier, v.g. le sable.</Paragraph>
    <Paragraph position="2">  RaDDelons aue nous ne traitons pas d'autres quantificateurs que les num~raux cardinaux: par consequent les noms de masse admis par GRAMMAIRE-I ne sont pas precedes de partitifs (ils n'admettent pas de num~- null raux cardinaux): (8) beaucoup de sable (9) un peu de sable  Pans une phase ult6rieure, nous introduirons l'ooposition ~ ~ Dartitif m dans le syst~me de quantificateurs. Les ouantificateurs partitifs se caract~risent par deux contraintes contextuelles: I- ils ne peuvent pas ~tre precedes d'un d~terminatif d~fini; If- s'ils sont suivis d'un nom d~fini, intrins~quement (noms DroDres, noms personnels, noms communs g~n~riques) ou extrins~quement, on insure un de_ apr~s le quantificateur.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Voici quelques exemples de quantificateurs nonpartitifs: null  (i0) tous ces livres (ii) ces deux livres -- 9 (12) les trois graces Exemples de quantificateurs partitifs: (13} deux livres (14) deux de ces livres (15) quelques livres (16) quelques-uns de ces livres (17) deux d'(entre) vous (18) un peu de sable (19) un peu de ce sable On peut trouver dans le m~me syntagme nominal des quantificateurs partitifs et non-partitifs (il s'agit de syntagmes nominaux trop complexes pour GRAMMAIRE-I): (20) quelques-uns de ces cinquante livres (21) la moiti~ de tous ces livres  Le soi-disant &amp;quot;article partitif&amp;quot; de la grammaire traditionnelle Deut ~tre obtenu ~ partir d'un quantificateur partitif (qu_~_elq__uescun____s pour les noms pluriels et un_~eu pour les noms de masse) en ~lidant le quantificateur et en laissant ainsi le de isol~. Cette ellipse a lieu seulement si le nom qui suit le quantificateur est d~fini, c'est-~-dire s'il y a un de entre</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="3" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
I
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> le quantificateur et le nom: (22) un peu de ce sable =~m de ce sable (23) quelques uns de ces livres=~de ces livres - i0 - , (24) un peu de sable ~ de sable (25) deux de ces livres~de ces livres  La presence du trait (/g~n~rique ~ dans le symbole complexe d'un nom commun provoque l'adjonction du d~fini les. Remarquons gue certains noms propres prennent aussi le d~fini le. Dans les deux cas le d~terminatif ne joue aucun r61e dans 1'interpretation s~mantique du SN: c'est pourquoi nous ne l'introduisons pas en structure profonde. Remarquons que dans les langues soi-disant &amp;quot;sans article&amp;quot; (v.g. le latin) seuls les d~finis anaphoriaue et d~monstratif existent, ce qui confirme le caract~re redondant du &amp;quot;d~fini g~n~rique&amp;quot;. Des deux tyDes de phrases relatives (restricrives et appositives) nous traitons seulement le premier tTpe. Nous Dr~supposons la contrainte universelle sur la structure profonde, qui stipule l'identit~ entre un syntagme nominal de la phrase relative et le syntagme nominal &amp;quot;restreint&amp;quot;. La non-conformit~ avec cette contrainte sert ~ ~liminer quelques indicateurs syntagmatiques engendr~s par les r~gles de la base.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Remarquons qu'il y a certaines r~gles de co-occurrence entre le syst~me de d~terminatifs et les phrases relatives restrictives. Ainsi les noms propres (en rant que tels), les noms personnels et les noms - 11 g~n~riques (c'est-~-dire les noms intrins~quement &amp;quot;d~finis&amp;quot;) n'admettent pas de phrase relative restrictive. Remarquons toutefois que l'ensemble &amp;quot;nom + phrase relative&amp;quot;, ce~que la Grammaire de Port-Royal appelle &amp;quot;terme complexe&amp;quot;, peut ~tre g~n~rique et aDpara~tre precede, de ce fait, d'un d~fini g~n~rique.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> (26) les trois m~decins que Franqois a consult~s null Nous avons ~limin~ de notre syst~me de categories de syntagmes le &amp;quot;syntagme pr~positionnel&amp;quot; (&amp;quot;prepositional phrase&amp;quot;). Ainsi tousles syntagmes dont le noyau est un nom (nom propre, nom personnel ou nom commun) sont dominos par la cat~gorie syntagme nominal (SN). Cette g~n~ralisation nous semble fondamentale pour une bonne cat~gorisation des syntagmes du francais.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Remarquons que les syntagmes nominaux du fran~ais, m~me quand ils jouent le m~me r61e par rapport au verbe, sont quelquefois introduits par une pr~position et quelquefois pas.</Paragraph>
    <Paragraph position="4">  (27) a) Franqoise pla~t ~ Emmanuel.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> b)*Franqoise pla~t ~ lui.</Paragraph>
    <Paragraph position="6"> I c) Franqoise lui pla~t.</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> (28) a) Emmanuel renoncera ~ Franqoise.</Paragraph>
    <Paragraph position="8"> - 12 b) Emmanuel renoncera ~ elle.</Paragraph>
    <Paragraph position="9"> c)*Emmanuel lui renoncera.</Paragraph>
    <Paragraph position="10"> Souvent les swntagmes nominaux sont introduits par des pr~positions diff~rentes, tout en assurant la m~me fonction syntaxique: (29) a) Emmanuel aime Franqoise b) Frangoise est aim~e par Emmanuel c) Franqoise est aim~e d'Emmanuel (30) a) l'amour d'Emmanuel (&amp;quot;relation sujet-verbe&amp;quot;)  b) l'amour de Franqoise (&amp;quot;relation verbecompl~ment&amp;quot;) null La fusion des categories &amp;quot;syntagme pr~positionnel&amp;quot; et &amp;quot;syntagme nominal&amp;quot; est aussi importante d'un point de vue inter-linguistique. Les diff~rents langages naturels utilisent diff~rents moyens pour marquer la fonction des syntagmes nominaux dans la phrase: leur position par rapport au verbe, des pr~positions, des post-positions, etc. Les r~gles de transformation cycliques \[T 25\] IT 28\] ins~rent les Pr~Dositions de ou ~ devant les syntagmes nominaux-compl~ment, selon le r~gime du verbe ou de l'adjectifsdont ils d~pendent.</Paragraph>
    <Paragraph position="11"> La r~gle post-cyclique IT 45\] insure ~galement la pr~position de devant certaines phrases-compl~ment domin~es par la cat~gorie SN, qui ont subi la transformation - 13 d'infinitivisation. null</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="4" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
3. PHRASES ENCHASSEES
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> GRAMMAIRE-I divise les phrases ench~ss~es en cinq gmoDpes: I- phrases relatives restrictives (r~gle \[C 9\]); II- phrases d0min~es directement par SN (r~gles \[C 9\], |C i0\] et \[T 3\] ~ IT 6\]); III- phrases infinitives completes (r~gles \[C 10\] et \[T i\]); IV- phrases infinitivis~es obligatoirement avec ellipse du sujet (r~gles \[C i0\] et IT 2\]) ; V- phrases interroqatives ench~ss~es (r~gles |C i0\] et \[T 32\]).</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Les phrases des groupes'I et II sent domin~es directement par la cat~gorie syntagme nominal (SN), tandis que celles des autres groupessont domin~es direetement par la cat~gorie compl~ment (COMPL), qui est ~ son tour domin~e par SV ou SA.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> Les configurations syntagmatiques dans lesquelles aDparaissent les phrases des groupes Iet II s'oppoI null sent nettement en ce que celles du groupe I ont obligatoirement un noeud fr~re ~ gauche (le syntagme nominal &amp;quot;restreint&amp;quot;) tandis que celles du groupe II sont des fils - 14 uniques de SN.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Rosenbaum@968) propose une analyse diff~rente des phrases ench~ss~es du groupe II: elles seraient en relation de &amp;quot;compl~mentarit~&amp;quot; avec des SN du type de le fair, ce, il, etc. Les seules relations syntaxiques que nous admettions entre une phrase ench~ss~e et un nom ou syntagme nominal sont celles de &amp;quot;restriction&amp;quot; ou d'&amp;quot;apposition&amp;quot;; une phrase ne peut jouer le r61e de &amp;quot;compl~ment&amp;quot; que par rapport ~ un verbe ou ~ un adjectif, nominalists ou non. Ainsi les syntagmes nominaux du type le fait que tu ales oubli~ son nom se d~composent, selon nous, en deux syntagmes nominaux juxtaposes: le fait et tu as oubli~ son nom. I1 Y a d'ailleurs une relation anaphorique entre les deux, comme le prouvent les s~quences de phrases suivantes: (31) Tu as oubli~ son nom. Ce fair prouve que tune l'estimes pas.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> (32} Le fair que tu aies oubli~ son nom prouve que tune l'estimes pas.</Paragraph>
    <Paragraph position="5"> Selon l'analyse de Rosenbaum des phrases du type de c'est dur de renoncer ~ quelqu'un qu'on aime seraient analys~es:</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> Mais,de nouveau, la relation de ce et de la phrase-sujet de \[33\] est une relation d'anaphore et non de complementaritY, comme le prouve la s~quence de phrases suivantes: \[34\] Emmanuel a renonc~ ~ quelqu'un qu'il aimait. Ce(l~) a ~t~ tr~s dur.</Paragraph>
    <Paragraph position="8"> Comme on le sait les relations syntaxiques, dans le module linguistique de Chomsky, sont marquees par des configurations de l'indicateur syntagmatique de profondeur. Or si les noms pouvaient avoir des phrases-com-Dl~ment, la configuration r~sultante serait identique celle de la relation nom-phrase relative restrictive (cf. r~gle \[C 9\] et les indicateurs syntagmatiques (33) et (35)).</Paragraph>
    <Paragraph position="9">  introduit, plut6t, par une contrainte de la structure de surface, propre au frangais. Cette langue, en effet, attache syst~matiquement un sujet factice aux verbes noninfinitivis~s qui l'ont perdu par extraposition ou qui n'en ont jamais eu: (37) (il) pleut Cette contrainte n'existe pas dans d'autres langues comme le portugais (cf. (33) et (36) Dour le franqais et (39) Dour le portugais):</Paragraph>
    <Paragraph position="11"> Les phrases ench~ss~es du groupe II different de celles des groupes Ill, IV et V en ce qu'elles apparaissent non seulement en position &amp;quot;compl~ment du syntagme verbal&amp;quot; mais aussi en position &amp;quot;sujet de la phrase&amp;quot; (cf. r~gles \[C i0\] et \[C 9\]). L'autre diff6rence, d~9~ mentionn~e, est leur configuration syntagmatique: elles sont domin~es par un SN. Cette configuration indique qu'elles sont le domaine des transformations de nominalisation.</Paragraph>
    <Paragraph position="12"> - 17 Etant donn~es certaines conditions ddegidentlt~ de leur sujet de surface, les phrases du groupe II peuvent en effet avoir trois variantes: A- variante introduite par la subjonction que v.g. j,attends qu'on me lib~re B- variante infinitive avec sujet de surface ~lid~, v.g. i'attends d'etre lib~r~ C- variante nominalis~e v.g. i'attends ma lib~ration null Dans sa forme actuelle, GRAMMAIRE-I ne peut d~river que les variantes A et B. Pour mettre en rapport ces deux variantes, on les d~rive dans l'ordre indiqu~ en attachant tout d'abord la subjonction que ~ la phrase ench~ss~e (cf. r~gle (T 3\]).</Paragraph>
    <Paragraph position="13"> Les phrases ench~ss~es du groupe III &amp;quot;compl~tent&amp;quot; des verbes du type de laisser, faire, voir et entendre. Notre analyse diff~re de celle que propose Langacker (1966), en ce que nous assignons ~ ces verbes un compl~ment unique: une phrase infinitive avec sujet.</Paragraph>
    <Paragraph position="14"> Les phrases du groupe IV &amp;quot;compl~tent&amp;quot; des verbes du type de devoir et oser. Ces verbes sont marquis du trait &lt;+ ident-suj-o&gt; (cf. r~gle \[T 2\]), lequel indique que les sujets du verbe gouverneur et du verbe gouvern~ doivent</Paragraph>
    <Paragraph position="16"> ~tre identiques. Cette identit~ d~clenche l'infinitivisation obligatoire et l'ellipse du sujet de la phrase ench~s- 18 s~e. null Les phrases du groupe V &amp;quot;compl~tent&amp;quot; des verbes du type de demander et savoir et sont introduites par la subjonction si.</Paragraph>
    <Paragraph position="17"> Remarquons qu'il y a une sous-cat~gorie de verbes qui gouverne des phrases ench~ss~es du groupe II ou du groupe V. La configuration syntagmatique de ces phrases (dominance par SN ou par COMPL) et la subjonction qu'on leur attache permet de les opposer (cf. (40) et (41)).</Paragraph>
    <Paragraph position="18"> (40} |je ne savais pas \[ |que Jean dormait\]\] \]</Paragraph>
    <Paragraph position="20"> Remarquons que la structure sous-jacente ~ la phrase ench~ss~e de (41) est en r~alit~ une disjonction: (42) a) je ne savais pas si Jean dormait ou s'il ne dormait pas b} je ne savais pas si Jean dormait ou ne dormait pas c} je ne savais pas si Jean dormait ou non Les constructions (40) et (41) sont reli~es aux  constructions interrogatives.</Paragraph>
    <Paragraph position="21"> - 19 4. PHRASES INTERROGATIVES Dans GRAMMAIRE-I nous faisons la distinction entre in__terro~ations 91obales du type de (43) et interrogations loc%l~s du type de (44): (43) est-ce que Emmanuel aime Frangoise (44) a) qui est-ce aue Enunanuel aime b) qui est-ce qui aime Frangoise Nous avons voulu mettre en relation les interr_o~ations directes du type de (32) et (33) et les interrogations indirectes: (45) a) je te demande de me dire si Emmanuel aime Fran~oise  b) je te demande de me dire qui est-ce que Emmanuel aime c) je te demande de me dire qui est-ce qui aime Fran~oise Dans une phase ult~rieure de notre recherche nous consid~rerons tout simplement les interrogations indirectes comme formes sous-jacentes ~ (43) et (44). GRAMMAIRE-I marque cette relation en attachant si sous la pr~-phrase interrogative (INT) par la r~gle de transformation cyclique \[T 32\].</Paragraph>
    <Paragraph position="22"> - 20 Parmi les diff~rentes formes d'interrogation directe du franqais nous avons choisi de traiter dans cette premiere phase, exclusivement, la forme qui est introduite par est-ce que (cf. (43) et (44)). Cette expression, que nous n'analysons pas, est ins~r~e dans la phrase interrogative non-ench~ss~e par la r~gle de transformation post-cyclique (T 46\].</Paragraph>
    <Paragraph position="23"> Une interrogation locale doit contenir, en plus de la pr~-phrase INT, un syntagme nominal introduit par le d~terminatif ind~fini guel (cf. ci-dessus ce que nous avons dit sur le syst~me de d~terminatifs). Ainsi l'indicateur syntagraatique initial (structure profonde) sous-jacent ~ (3) a) est le suivant:</Paragraph>
    <Paragraph position="25"> Uneinterrogation globale contient seulement la pr~-phrase:ZNT.</Paragraph>
    <Paragraph position="26"> Outre la pr~-phrase interrogative, GRAMMAIRE-I traite la pr~-phrase n~gative (NEG) et la pr~-phrase assertive (non-marquee).</Paragraph>
    <Paragraph position="27"> - 21 Une r~gle de cat~gorisation des syntagmes, \[C 15\] attache sous NEG, ne pas. I1 revient ~ une r~gle de transformation post-cyc!ique tr~s tardive, IT 93\], de placer d~finitivement les deux constituants de cette pr~-phrase.</Paragraph>
    <Paragraph position="28"> Dans une phase ult~rieure de notre recherche, nous pourrons nous passer compl~tement des pr~-phrases: I- la phrase assertive sera ench~ss~e dans une archi-phrase qui lui attachera le pr~dicat est vrai; II- la phrase n~gative se verra attacher le pr~dicat ne pas; III- la phrase interrogative sera ench~ss~e selon le schema de l'interrogation indirecte: # dis-moi P #; IV- ia phrase imperative sera ench~ss~e dans une arohi-phrase du type # j'ordonne P # : remarquons que les interrogations indirectes sont une sous-classe des imperatives: # ~'ord0nne # (que) tu me dises P # #.</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="5" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
5. SYNTAGME VERBAL
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Comme on salt, les verbes de changement admettent deux constructions causatives: la forme active - 22 et la forme passive. Quand nous avons ~labor~ GRAMMAIRE-I, nous consid~rions encore la construction causative active comme primitive (structure profonde): (47) Emmanuel a chang~ les r~gles La construction causative passive ~tait marquee dans l'indicateur syntagmatique de profondeur par un adverbe instrumental (ADV ) qui dominait &amp;quot; par /k ,,.</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="6" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
INST
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> Le symbole ,, A ,, marquait l'emplacement de l'agent (causateur) dans la structure de surface: (48) les r~gles ont ~t~ chang~es par Emmanuel Nous avons pr~f~r~ la cat~gorie &amp;quot;adverbe instrumental&amp;quot; ~ celle d'&amp;quot;adverbe de mani~re &amp;quot;2 Dour marquer la forme passive. L'&amp;quot;adverbe instrumental&amp;quot; nous permet d'associer les relations syntaxiques agent (causateur)verbe de (48) et agent secondaire ou agent instrumentalverbe de (49}: (49) Allah a instruit les hommes par son proph~te null La d~rivation de la variante passive d'une phrase causative ne se fait pas par une seule r~gle, comme dans Chomsky(1965~ mais par une s~quence de r~gles:</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> strumental); IT 8\] ant~pose optionnellement une copie du comDl~ment au verbe causatif si le causateur est un &amp;quot;pro-N&amp;quot; (le syntagme ADV est ~lid~); IT 9\], appli-</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="7" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
INST
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> cable seulement si la transformation ant~rieure n'a Das ~t~ apDliqu~e, ant~pose le compl~ment au verbe causatif et marque le verbe du trait ,+ Dassif&gt;; IT 10\] ~lide optionnellement le causateur si celui-ci est un &amp;quot;pro-N&amp;quot;.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> La transformation de r~flexivisation ordinaire, IT 14\], d~rivera de l'indicateur syntagmatique restructur~ par {T 8\] la variante dire &amp;quot;passive-r~flexive&amp;quot;: \[T 8\] laisse en effet deux copies du m~me SN avant et aDr~s le verbe.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> NoPSre analyse a quelque peu chang~ depuis~ nous assignons ~ (47) l'i~dicateur syntagmatique sous-</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> Remarquons que tousles verbes de changement du franqais n'ont pas une forme non-causative simple come ~ dans P1 (50). Le verbe instruire par exemple aDpartient ~ la sous-cat~gorie des verbes dont la forme non-causative est introduite par se: (51) a) ces hommes s'instruisent b) ces hommes se sont instruits Cette sous-cat~gorie de verbes prend les deux types de constructions causatives (active et passive) exactement comme la sous-cat~gorie ~ laquelle appartient chan~: (52) a) le proph~te a instruit ces hom~aes b) ces hommes ont ~t~ instruits par le proph~te Sym~triquement, il y a des verbes franqais qui n'ont pas de forme causative simple. Ceux-l~ ont besoin d'un auxiliaire causatif (causer, ou plutSt  Par ailleurs, elle a un certain rapport purement morDhologique (homophonie) avec le present passif neutre (non-progressif): (57) a) les ragles sont chanq~es (par quelqu'un) b) ces hommes sont instruits (par quelqu'un) Ce cas d'homophonie ne se retrouve pas dans d'autres langues romanes comme le portugais: la forme r~sultative se construit avec la copule estar, tandis que la forme du present passif neutre se construit avec ser: (58) a) as regras est~o mudadas b) as regras s~o mudadas (por algu~m) En franqais, mais pas en Dortugais, il y a homo-Dhonie de la copule ~galement entre les formes statiques</Paragraph>
    <Paragraph position="6"> (59) a) ce mur est blanohi b) ce mur est blanc (60) a) este muro est~ branqueado b) este muro ~ branco L'opposition ~/est~ du portugais permet m~me de marquer l'opposition &amp;quot;r~sultatif&amp;quot;/&amp;quot;non-r~sultatif&amp;quot; en utilisant le m~me adjectif: (61) a) a Maria est~ p~lida b) a Maria ~ p~lida Pour rendre (61) a) en frangais il faut utiliser la forme parfait non-causative: (62) a) Marie est devenue p~le b) Marie est p~le 6. REGLES DE TRANSMISSION DE TRAITS  Dans le cadre d'un module linguistique transformationnel, l'&amp;quot;accord&amp;quot; entre deux constituants d'un syntagme se fait en transmettant des traits du constituant gouverneur au constituant gouvern~.</Paragraph>
    <Paragraph position="7"> Les r~gles cycliques \[T 12\] et \[T 13\] sont des exemples de &amp;quot;transformations d'accord&amp;quot;. La premiere a comme cadre le syntagme nominal et transmet au nom commun non-g~n~rique le trait,+ plur~ s'il vient pr@c~d~ du d~ter- 27 minatif cardinal pluriel \[PLUR). La seconde a com~e cadre une phrase, ench~ss~e ou non; elle transmet au verbe ou ~ l'adjectif les traits c+- fem-, ~+- pers ~, ~+- 2 pers~ et ~ plur m du noyau du syntagme nominal qui est en relation &amp;quot;sujet-pr~dicat&amp;quot; avec eux. On peut se demander pourquoi on transmet au verbe le trait ~ fem~ : la raison enest que le verbe peut prendre la forme participe pass~ et s'accorder en genre (dans certains contextes) avec le sujet. La raison pour laquelle on transmet tousles traits du sujet ~ l'adjectif est tout d'abord que nous consid~rons celui-ci, et non la coDule, comme le v~ritable noyau du syntagme adjectival. Remarquons ensuite que les traits de Dersonne pets&gt; et 2 pers&gt; doivent ~tre transmis, ~ un certain moment de la d~rivation de la structure de surface, pas forc~ment ~ la copule mais ~ son auxiliaire. La CoDule peut m~me dispara~tre comme c'est le cas du syntagme adjectival devenu &amp;quot;~pith~te&amp;quot;. Les r~gles cycliques IT 19\] et \[T 20\] sont aussi des transformations d'accord au sens strict; leur domaine d'aDDlication est un syntagme nominal en relation anaphorique (co-r~f~rence) avec un syntagme nominal &amp;quot;antecedent&amp;quot;. Les r~gles cycliques IT 21\], \[T 23\] et \[T 24\] ne transmettent pas exactement des traits et ne sont donc pas, - 28 strictement, des transformations d'accord: elles v~rifient la position de certains syntagmes nominaux par rapport au verbe et marquent cette position au moyen d'un trait de Cas ( ~+ nomin- ou~+ accuse).</Paragraph>
    <Paragraph position="8"> La majorit~ des transformations d'accord se fair durant la phase d'application des r~gles post-cycliques: IT 35\], |T 36\],\[T 50\], \[T 52\], IT 59\], \[T 60\] et \[T 61\].</Paragraph>
    <Paragraph position="9"> Parmi ces transformations, signalons-en une qui constitue une idiosyncrasie du franqais: la r~gle |T 61\]. Elle d~fait, en quelque sorte, l'accord sujet-verbe effectu~ par la r~gle cyclique \[T 13\] (cf. ci-dessus).  Les conditions d'application de cette r~gle sont les suivantes: I - le syntagme nominal compl~ment du verbe (marqu~ *+ accus~ par la r~gle cyclique IT 21\] ) a ~t~ ant~pos~ au verbe; II - le verbe est pr~c~d~ de l'auxiliaire avoir eta pris, en consequence, la forme participe passe.</Paragraph>
    <Paragraph position="10"> Dans ces circonstances le verbe-participe ne s'accorde plus en genre et en nombre avec le sujet mais avec le compl~ment accusatif: - 29 - null (63) a) Emmanuel a critiqu~ les r~gles que Franqoise a ~crites b) ~uels livres est-ce que tu a choisis 7. REGLES DE REDUCTION DES SYNTAGMES NOMINAUX ANAPHORIOUES null La relation anaDhorigue ou relation de co-r~f~rence suppose deux arguments qui sont des syntagmes nominaux (SN). Nous appellerons le premier argument sy__ntaqme nom__ina_! a_ntgp~_dgnt, et le second, synta_gme nominal anaphorique. Pour marquer cette relation, on attache au second argument un adjectif anaphorique.</Paragraph>
    <Paragraph position="11"> Ii y a trois types de relation anaphorique, qui correspondent aux types d'environnement dans lesquels les deux arguments Deuvent appara~tre: (64) a) Emmanuel I aime Franqoise 2 mais il l renonce ~ elle 2 b) Emmanuel I nie qu'il I aime Francoise (65) la fille I gui I sourit me pla~t (66) Emmanuel I s~est bless~  Dans les exemples precedents nous avons utilis~ des indices de co-r~f~rence (cf. Chomsky(1965))pour indi~ l auer les deux arguments de chaque relation anaphorique. - 30 Les types d'environnement illustr~s sont: I - environnement r~flexif (66); les deux argu null ments de l'anaphore appartiennent ~ la m~me phrase simple; le premier argument est n~cessairement le sujet de cette phrase; II - environnement relatif (65)~ les deux arguments appartiennent ~ un syntagme nominal; le second se trouve dans la phrase relative qui &amp;quot;restreint&amp;quot; le nom-noyau de ce syntagme; III- environnement inter-phrastique (64)~ les deux arguments sont des constituants de deux phrases ind~pendantes, (64) a), ou d'une phrase-matrice et d~une phrase ench~ss~e, respectivement, (64) b).</Paragraph>
    <Paragraph position="12"> Une des innovations imDortantes de GRAMMAIRE-I est de traiter selon un schema unique ces trois types d~anaphore. Chomsky (1965) a DrOpos~ que l'on marque la relation.anaphorique, dans l'indicateur syntagmatique de profondeur, au moyen d'indices de co-r~f~rence, comme dans les exemples (64), (65) et (66}.</Paragraph>
    <Paragraph position="13"> Nous avons adopt~ cette formalisation de l'anaphore mais pas compl~tement: les r~gles de transformation cycliques IT 14\] (anaphore r~flexive), IT 16\] (anaphore</Paragraph>
    <Paragraph position="15"> tout simplement l'identit~ des deux arguments de l'anaphore ou, plus Dr~cis~ment, l'identit~ de leur nom-noyau.</Paragraph>
    <Paragraph position="16"> En ce Qui concerne les anaphores inter-phrastiques, GRAMMAIRE-I ne traite que celles du type de (64) b). La raison en est que nos r~les de cat~gorisation de syntagm_es n'engendrent Dour l'instant, qu'une phrase ind~pendante ~ la lois. C'est pour cela, d'ailleurs, que la r~gle \[C 12\] introduit dans l'indicateur syntagmatique des adjectifs-d~terminatifs-d~finis-anaphoriques (ANAPH).</Paragraph>
    <Paragraph position="17"> Ce constituant marque une relation anaphorique du syntagme nominal avec un antecedent qui se trouve dans une autre phrase ind~pendante.</Paragraph>
    <Paragraph position="18"> Les indices de co-r~f~rence que nous supposons dans la structure profonde Dermettent aux r~gles \[T 14\], \[T 16\] et IT 18\] a'attacher au second argument de l'anaDhore un adjectif anaDhorique: REF, REL et PRON, respectivement. null Une s~quence de r~gles d'accord permettra ensuite de transmettre ~ l'adjectif anaphorique les traits pertinents du syntagme nominal auquel ils ont ~t~ attaches: \[T 19\], \[T 20\] et \[T 21\].</Paragraph>
    <Paragraph position="19"> Finalement la r~gle \[T 22\] ~lidera le reste du syntagme nominal en laissant l'adject~f comme r~sidu de 1'ensemble du syntagme nominal anaphorique. C'est ce r~- 32 sidu que nous appelons &amp;quot;pronom anaphorique&amp;quot;: ainsi la transformation IT 221 s'appelle transformation de PRONOMINALISATION. null Dans une phase ult~rieure nous introduirons les adjectifs anaDhoriques lots de l'application des r~gles de cat~gorisation des syntagmes sous la cat~gorie ANAPH (cf. r~qle \[C 13\]). L'adjectif anaphorique sera le ou ce dans un contexte inter-Dhrastique, le dans un contexte r~flexif et le~uel dans un contexte relatif. La contrainte m~ta-linquistique d'identit~, dont nous avons parl~ DroDos de l'insertion des phrases relatives restrictives, contr61era ~galement l'insertion des autres adjectifs anaDhoriques. Remar~uons qu'il s'aqit d'une identit~ de r~f~rence o11 d~notation entre deux sy~tacn~es nominaux.</Paragraph>
    <Paragraph position="20"> La contrainte d'identit~ est une des contraintes impos~es la structure orofonde dont il est question dans Perlemutter (1968).</Paragraph>
    <Paragraph position="21"> Les exemD\]es suivants illustrent quelques contextes dans lesquels aDparaissent les variantes non-pronominales de ce, le et lequel,  (67) a) Francoise a achet~ un livre et un disque. Le disaue est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="22"> b) Franqoise a achet~ un disque. Ii est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="23"> - 33 (68) null (69) a) a) Franqoise a achet~ un livre et un dis uq_u_ ~. Ce dis~ue est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="24"> b) Francoise a achet~ un livre et un dis~ue. Celui-ci est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="25">  Francoise a achet~ un livre, le uq~ ! livre est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="26"> b) Francoise a achet~ un livre qu_i est excellent.</Paragraph>
    <Paragraph position="27"> Dans ces exemDles, nous avons mis en italique les deux arguments de l'anaDhore. On remarquera que les adjectifs anaphoriques, dans les exemples a), marquent bien la relation de co-r~f~rence. Ils sont donc l'~quivalent linquistique des indices de co-r~f~rence artificiels de Chomsky. Dans les exemDles b), leurs variantes nronominales sont ce qui reste de la r6duction du syntagme nominal anaDhorique.</Paragraph>
    <Paragraph position="28"> Remarquons aussi que tout syntagme nominal ana-Dhoriaue est d~fini, du fait m~me de sa relation de co-r~f~rence avec l'ant~c~dent. C'est pourquoi l'adjectif anaphorique (ANAPH) est doming par la cat~gorie syntagmatique DEF (cf. r~gle \[C 12\]).</Paragraph>
    <Paragraph position="29"> Le tableau (70) montre routes les variantes de  deux, trois, guatre, etc.</Paragraph>
    <Paragraph position="30"> b) La cat~gorie PLUR ne reqoit pas de lex~me si la cardinalit~ de l'ensemble d~not~e par le SN dominant n'est pas pr~cis~e, v.g. ces livres.</Paragraph>
    <Paragraph position="31"> c) L'insertion lexicale se fait manuellement en tenant oompte de la convention m~ta-linguistique ~nonc~e par Chomsky (1965), D. 84, et des restrictions de co-occur- null pluriel/singulier dans les noms personnels et les noms propres; les noms communs non-g~n~riques reqoivent ce trait par transformation d'accord du cardinal gui leur est attachS; les noms de masse ont le trait inherent ~-nlur~.</Paragraph>
  </Section>
  <Section position="8" start_page="0" end_page="0" type="metho">
    <SectionTitle>
2. TRAITS DES STRUCTURES DERIVEES
2.1 TRAITS TRANSFORMATIONNELS
</SectionTitle>
    <Paragraph position="0"> - trait gui blogue l'application it~rative de la r~gle de transformation post-cyclique \[T 58\]: - trait aui blogue l'aDDlication it~rative des r~gles de transformations post-cvliques |T 51\], \[T 55\] et IT 56\] - trait aui bloque l'application it~rative de la r~gle de transformation nost-cycliaue \[T 53\] ; - trait qui bloque l'application it~rative de la r~gle de transformation Dost--cvclique \[T 54\]; - trait qui bloque l'application it~rative de la r~gle de transformafion post-cyclique IT 87\]; - trait qui bloque l'application it~rative de la r~gle de transformation post-cycligue |T 81\].</Paragraph>
  </Section>
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