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<?xml version="1.0" standalone="yes"?> <Paper uid="C69-5501"> <Title>UNFORTIINATELYJ</Title> <Section position="4" start_page="2" end_page="2" type="metho"> <SectionTitle> ADV I //~virtue of rules I-5) UNFORTIINATELYJ THE MAN SPOKE </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Sur chaque segment, le syst~me effectue toutes les analyses possibles scion les m6tar~gies. Comme dans d)autres algorithmes (par exemple celui de Cocke) ceci produit des analyses de sous-chalnes qui stav~reront abortives avant que le traitement de route la chalne dTentr6e soit achev~. I1 faut admettre que cette strategic charge la m~moire de l'ordinateur, et pour le moment nos chaSnes sont limit~es ~ environ 30 symboles. \[mais voir Section VIII\] La description par profils s'est av6r6e tr~s utile pour l'6criture des autres r~gles de la grammaire, appel6es &quot;pseudor~gles&quot; (ce nom n'est pas tr~s r6v~lateur quant ~ l'usage que les linguistes font de ces r~gles).</Paragraph> <Paragraph position="1"> Dans la partie transformationnelle, on peut donc 6crire des &quot;pseudor~gles&quot; qui, jointes aux m~tar~gles, g~n~rent un langage de type 0. II n'y a pas de restriction sur le nombre de symboles ni les types d'op6rations dans ces r~gles. Comme un symbole peut nommer un arbre - grace aux m~tar~gles - le r~sultat pratique est un pouyoir consid6rable dans le traitement des arbres. En fait nous pensons que le syst~me W pourrait ~tre utilis~ comme testeur de graF~aires transforma.</Paragraph> <Paragraph position="2"> tionnelles, moyennant l'introduction de certaines am61iorations, par exemple ordre des r~gles.</Paragraph> <Paragraph position="3"> La fig. 3 donne un exemple de grammaire W - linguistiquement 616mentaire mais compl~te - ainsi qu'une sortie correspondante. Dans le P.l., les r~gles doivent se life &quot;<membre droit> est r6~crit <membre gauche> &quot;. Pour la clart6 de l'expos6, nous avons quelque peu chang~ le format de la sortie machine r6elle.</Paragraph> <Paragraph position="5"/> </Section> <Section position="5" start_page="2" end_page="6" type="metho"> <SectionTitle> LEFT-HAND MEMBERS * : COMMENT BOUNDARY * THE SYMBOLS USED FOR THE ABOVE OPERATORS ARE CHOSEN BY THE LINGUIST AND ARE INPUT WITH THE DATA * </SectionTitle> <Paragraph position="0"/> </Section> <Section position="6" start_page="6" end_page="6" type="metho"> <SectionTitle> * TYPICAL RULE FOR TRANSPOSING A SUB-TREE. ACTUALLY RULES 17 AND 18 COULD BE COMBINED </SectionTitle> <Paragraph position="0"/> <Paragraph position="2"/> </Section> <Section position="7" start_page="6" end_page="16" type="metho"> <SectionTitle> TERMS~ THE SOLE AXIOMATIC STRING - SINCE THE WHOLE INPUT STRING IS DERIVABLE FROM IT AND IT IS DOMINATED, ACCORDING TO THE METAG~, BY 'INTRANSITIVE-,SENTENCE' WHICH HAS BEEN DECLARED AS THE NAME OF THE TERMINATING OPERATOR * </SectionTitle> <Paragraph position="0"> III - ESQUISSE DVLIN MODELE DE TRADUCTION O. La disponibilit~ du syst~me W, si puissantj sous certains rapports, a pouss~ certains dtentre nous ~ la r~flexion th~orique. I1 nous fallait en effet faire des choix parmi les possibilit~s offertes pour le traitement des donn~es linguistiques.</Paragraph> <Paragraph position="1"> On peut se representer id~alement la &quot;facult~ de langage&quot; dtun home come une machine non d~terministique qui a pour fonc~ tion dteffectuer une correspondance entre certaines chaSnes sonores et certaines representations s~mantiques tongues comme une collection de relations choisies (par une operation que nous pouvons qualifier d t &quot;abstraction&quot;) parmi celles qui existeraient entre des ~l~ments de la perception.</Paragraph> <Paragraph position="2"> La traduction id~ale, comme chacun salt, consiste ~ &quot;comprendre&quot; un texte dans une langue - ctest-~-dire ~ construire 1~ oa les representations s~mantiques correspondantes - et ~ &quot;parler&quot; dans une autre langue - c'est-~-dire effectuer dans lVautre langue les operations conduisant de la representation s~mantique ~ la cha~ne sonore. Id~alement, la seconde phase devrait ~tre fortement conditionn~ par la premiere, et nous devrons examiner les points de correspondanee.</Paragraph> <Paragraph position="3"> 1. La facult~ de langage I1 est utile dVimaginer les structures s~mantiques comme des graphes (qui nVont a priori aueune raison dV~tre des arborescenees) dont les noeuds - ou les ar~tes - sont ~tiquet~s par des indices de raf~rence et des noms de relations existant entre certains de ees indices. Le &quot;probl~me&quot; du locuteur est de representer ces structures sous forme de chaSnes parenth~s~es, c'est-~-dire, en premiere approximation sous forme de structures de constituants. Ce probl~me a deux aspects: dWune part, la representation de la structure du graphe d'autre part la representation sonore (ou graphique) des ~l~ments &quot;substantifs&quot; (i.e. des ~tiquettes relationnelles de ee graphe).</Paragraph> <Paragraph position="4"> La premiere pattie est commun~ment appel~e syntaxe. Dans les termes employ~s ici, elle consiste ~ crier des structures de eonstituants pour representer une partie des configurations du graphe s~mantique. Nous nous repr~senterons cette partie de la faeult~ de langage eomme une collection de modules op~ratoires, ehacurt effectuant une seule operation sous le contr6le de param~tres (1968) pour un exemple d'une telle operation\] La deuxi~me pattie est le lexique. Celui-ci peut 8tre vu comme une relation binaire dont les premiers arguments sont des paquets de traits s~mantiques et les seconds arguments des matrices phonologiques (-Bans le cas d'un syst~me operant sur des textes ~crits, le lexique sera une relation entre des paquets de traits s~mantiques et des chaSnes de caract~res). La relation &quot;lexique&quot; n'est pas une fonction, en ce qu'un paquet de traits s~mantiques donn~ peut avoir un correspondant phonique different selon des circonstances paralinguistiques. I1 est int~ressant d'introduire 1~ des param~tres d' &quot;attitude&quot; , &quot;style&quot; etc. \[voir section V\] Mentionnons en passant qu'il est s~duisant (et apr~s tout raisonnable) de faire l'hypoth~se suivante: la forme des divers modules syntaxiques et 1'ensemble de tousles traits s~mantiques semblent 8tre universels. Par contre les valeurs des param~tres de contr81e des modules syntaxiques, ainsi que la relation &quot;lexique&quot; avec tous ses param~tres, semblent ~tre acquis par ~ducation dans une soci~t~ donn~e.</Paragraph> <Paragraph position="5"> Une traduction consistera done en deux lois deux operations. Premi~rement, des formes phoniques Pl - ou ~crites - seront identifi~es et appliqu~es sur des paquets de traits s~mantiques ~ par la relation &quot;lexique 1&quot; tandis que les structures de constituants seront analys~es et appliqu~es sur un graphe - ~tiquet~es par les ~ - par 1'operation des modules syntaxiques (les param~tres ayant les valeurs ~).</Paragraph> <Paragraph position="6"> Deuxi~mement les graphes ainsi obt~/lus seront trait~s par les m~mes modules syntaxiques, dont les param~tres auront pris les va1curs P2 correspondant ~ la langue cible, tandis que les ~tiquet~ tes ~ g~ront appliqu~es sur des chatnes de caract~res ou des matrices phonologiques P2 par la relation &quot;lexique 2&quot;.</Paragraph> <Paragraph position="7"> Cette representation rationnalise (il n'est pas possible de parler de v~ritable &quot;justification&quot;) l'approche que nous avons adopt~e en ce qui concerne le traitement automatique du probl~me de traduction, telle qu'elle est pr~sent~e dans les sections suivantes.</Paragraph> <Paragraph position="8"> Notons un fair important. Les param~tres syntaxiques ou lexicaux acquis par ~ducation dans une certaine soci~t~ sont fortement variables ~ l'int~rieur m~me d'une langue donn~e (variations &quot;dialectales&quot;, &quot;stylistiques&quot; etc.) L'attitude et la sensibilit~ du traducteur envers ces variations peut diff~rer ~norm~ment. L'id~al serait que la traduction respecte routes les nuances. Bans le cas de la traduction automatique, toutefois, ceci impliquerait une &quot;analyse culturelle&quot; qui reste ~ faire. Voici une d~cision possible: on choisira d'accepter autant de structures possi- null bles darts la lamgue source, e'est-~-dire qu'on permettra aux param~tres la plus large variation compatible avec l'intelligibilit~ (61argir le domaine de variation d'un param~tre de contr81e diminue naturellement l'information apport~e par l'op~ration correslmndante}. On essaiera tout de mSme de corr~ler autant que possible les valeurs des param~tres - surtout dans le lexique avec des niveaux de style, etc. Du cOt~ de la langue cible, on se contentera pour un temps de transmettre 1'information n~cessaire, e'est-~-dire qu'on restreindra fortement la variation des param~tres autour de la valeur correspondant approximativement au &quot;standard&quot; du langage. (On pourra m6me aller au del~ en restreignant chaque structure ~ une seule expression dans la langue cible. null</Paragraph> <Paragraph position="10"> Le langage pivot est un langage formel apte ~ d6finir des relations s~mantiques. Les ~l~ments qui le composent sont des mots appel~s z-mots darts notre syst~me - qui correspondent d'une fa~on univoque ~ des configurations s~mantiques d'un type particulier (restreintes darts notre syst~me aetuel ~ la paire anglais-franSSais); ces mots ne sont done pas ambigus et n'ont pas de synonymes. L'ordre canonique darts lequel ces z-mots sont disposes indique les relations s~mantiques qu'il entretiennent.</Paragraph> <Paragraph position="11"> Par rapport au module de traduction, une chaSne du langage pivot ne fournit qu'une repr6sentation s~mantique pour chaque chaSne de lex~mes de la langue source et pour une ou plusieurs chaSnes de lex~mes dans la langue cible. Tel qu'utilis~ dans mtre syst~me, le langage pivot fournit des cha~nes qui constituent la sortie de l'analyseur de l'anglais et deviennent en m~me temps l'entr~e pour le g~n~rateur du fran~ais. Plus explicitement, l'analyseur transforme une suite de mots et de signes de ponetuation de l'anglais en autant de chaSnes canoniques du langage pivot qu'il y a de sens diff6rents attribu6s ~ eette suite. Le g~n6rateur va traiter cette chaSne canonique et la transformer ~ son tour en une ou plusieurs suites de lex~mes du fran~ais dont une au moins dolt correspondre ~ la configuration s~mantique exprim~e dans la cha~ne du langage pivot.</Paragraph> <Paragraph position="12"> Le z-mot auquel correspond un ensemble d~fini de lex~mes appartient au lexique. On obtient autant de z-mots pour un lex~me que celui-ci a de sens diff~rents d'ambiguit6; par contre, un seul z-mot recouvre touteune classe de lex~mes synonymes. Ces z-mots ne constituent pas des traductions fran~aises de mots anglais mais plutSt des entit~s abstraites qui recouvrent une ou plusieurs confi, gurations s~mantiques particuli~res qui prendront dans diff~rentes langues naturelles diff~rentes configurations graph~miques ou phon6miques. null Les relations qu'entretiennent les ~l~ments du langage pivot sont exprim~es par des structures de d6pendance. Celles-ci ont 6t6 imagin~es tout d'abord par Tesni~re, et l'usage que nous en raisons est inspir6 des ~tudes effectu~es ~ Grenoble; toutefois la forme dans laquelle nous les utilisons est conditionn~e par nos besoins particuliers. Le tableau suivant illustre la structure de d6pendance caract~ristique de notre module.</Paragraph> <Paragraph position="13"> actant I actant 2 actant 3 modificateurs modificateurs modificateur Une autre structure consiste dans la coordination d'~l~ments d'une m~me classe (par exemple des adjectifs); elle correspond ~:</Paragraph> <Paragraph position="15"> L'adaptation des structures de d~pendance se fait naturellement ~ mesure que la grammaire devient plus complexe ou que le formalisme re~oit des modifications. Par exemple, nous voulons introduire sous peu des sp~cificateurs de phrases comme &quot;interrogatif&quot;, &quot;imp~ratif&quot;, etc. et inclure dans cette classe d'op~rateurs ceux du temps, de la n~gation, du modal et de l'adverbe. null La sortie des chaSnes de ce module de d~pendance correspond actuellement ~ une representation lin~aire des ~l~ments. Le gouverneur precede la cha~ne gouvern~e elle-m~me entre parentheses. Dans le cas o~ la fonction s~mantique r~v~l~e dans chacune des cha~nes gouvern~es par un mSme gouverneur n'est pas la m~me, comme cela se produit pour les premier, deuxi~me, troisi~me actants, on ajoute des ~tiquettes pour indiquer le type de d~pendance dans chacun des cas. *L'6tiquette &quot;epi-&quot; s'emploie pour marquer des eha~nes qui modifient la chaYne qui les gouverne. Par exemple, les relatives sont pr~c~d~es de cette ~tiquette parce qu'elles modifient le groupe nominal qui les gouverne.</Paragraph> <Paragraph position="17"> Jusqu'~ la rbdaction de cet article, notre travail lexicographi~ que s'est surtout occup6 de la &quot;conversion&quot; des mots anglais en lex~mes de notre langage intermgdiaire (pivot).</Paragraph> <Paragraph position="18"> La figure 1 illustre une entree de dictionnaire pour un verbe anglais. La ligne 2 de l'exemple pr~sente ce que nous appelons l'entr~e primaire: elle contient toute l'information not6e par notre lexicographe, y compris une citation. La citation est encadr~e par des ast~risques, et trait~e comme un &quot;commentaire&quot; par les programmes de traitement. Au-dessus de chaque symbole de l'entr~e primaire apparaYt la variable lexicale dont le symbole est une valeur. Dans le syst~me W que nous utilisons \[voir section II\] ces variables sont d~finies dans les &quot;m6tar~gles&quot;, soit par listes de'valeurs, soit par un schema de la forme:</Paragraph> <Paragraph position="20"> Les entr6es de dictionnaire proprement dites sont ~crites dans le format g~n6ral des &quot;pseudor~gles&quot; de la grammaire-W, et ont le m6me statut que les autres r~gles de ce type. PSn cons~ quence elles peuvent 6tre soumises directement aux r~gles d'interpr~tation de la grammaire, et peu importe le format choisi pour les entr~es primaires, tant qu'elles satisfont au format g6n~ral des grammaires-W. En effet on peut 6crire facilement les r~gles n6eessaires pour les transcrire dans un format compatible avee la partie &quot;syntaxique&quot; de la grammaire. Ainsi on peut introduire beaucoup de d~tails descriptifs dans les entr~es de dictionnaire m6me si nous n'en avons pas l'usage pour le moment. Malheureusement, chaque r~gle de traitement du dietionnaire accroSt la grammaire et par cons6quent le temps de traitement, paree que le programme d'application de la grammaire W essaie chaque r~gle chaque phase du traitement. I1 est ~vident qu'il nous faudra 6crire sous peu un programme particulier de consultation du dictionnaire, m~me si nous pouvons nous en tirer pour le moment en encha~nant deux grammaires-W, dont la premiere ne se compose que de r~gles de ee niveau.</Paragraph> <Paragraph position="21"> La ligne 3 dans la figure est la r~gle qui r~crit l'entr~e primaire dans le format requis ~ present dans notre grammaire. La ligne 4 est le r6sultat de l'application de cette r~gle. Toutes les valeurs encadr~es par des crochets sont &quot;persistantes&quot; c'est-~-dire sont conserv~es dans le pivot - Les lex~mes du pivot sont done des symboles complexes limit,s par des crochets, La ligne 5 illustre une r~gle &quot;morphologique&quot;, qui explicite le temps du verbe et le met sous la forme RACINE/TEMPS correspondant ~ la ligne 4. Cette r~gle fair ~galement partie des &quot;pseudor~gles&quot;, et n'a pas de statut particulier.</Paragraph> <Paragraph position="22"> Nous allons ~ present examiner l'importance linguistique des diverses variables.</Paragraph> </Section> <Section position="8" start_page="16" end_page="18" type="metho"> <SectionTitle> 1. ZWORD </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Nous avons donn~ il y a quelque temps dans un article \[Harris (1968)\] une description formelle des z-mots.</Paragraph> <Paragraph position="1"> Nous consid~rions qu'un ~l~ment de ce vocabulaire de z-mots ~tait un symbole pour une variable s~mantique dont les valeurs ~taient des sens de lex~mes et franqais. En fait, nous posions g ~ creation d'un z-mot la condition qu'il existait dans chaque langue au moins un lex~me dont un sens appartiendrait au domaine de variation de la variable ~ repr6senter par ce z-mot. Les valeurs peuvent 8tre des racines lexicales sujettes ~ d~clinaison et affixation, ou des formes compl~tes de surface, ou des morphemes de pro~ fondeur sujets ~ des transformations de la grammaire.</Paragraph> <Paragraph position="3"> Tousles ~l~ments de lVensemble de sens anglais sont synonymes; les ~l~mentsde l'ensemble fran~ais sont synonymes aussi et traduisent lVensemble anglais. Ainsi un z-mot-~tait consid~r~ comme une ~tiquette pour une fonction de traduction dent les arguments ~taient un ensemble de synonymes en anglais et un en fran~ais. I1 n'est peut 8tre pas compl~tement inutile ici de mettre en garde contre des pr~somptions dWuniversalit~: jusqu'ici notre recherche a ~t~ strictement limit~e ~ 11anglais et au fran~ais. Toutefois, le module pent th~oriquement ~tre ~tendu pour comprendre plus de deux langues et construire les expansions complexes de ce qulAndreyev a appel~ &quot;anneaux de traduction&quot; \[ANDREYEV (1965)\].</Paragraph> <Paragraph position="4"> Depuis la publication de cet article, rien n'a chang~ dans le statut formel des z-mots; en ce qui concerne le traitement, tou~ tefois beaucoup de changements ont eu et ont encore lieu. Pour gar~ dernos chances des respecter les d6lais de notre contrat, nous avons r~duit la pottle de notre module. Pour le langage source, il nous faut nous preparer ~ accepter autant que possible du vocabulaire anglais - si nous ne voulons pas restreindre notre syst~me ~ une classe ~troite de textes techniques - Par contre il nous suffira pour le moment d'utiliser g la synth~se une portion bien plus r6dui, te du vocabulaire fran~ais. Dans l'exemple ci-dessus, cette restriction temporaire nous permet de nous dispenser de deux des trois r~alisations franqaises de &quot;zrespectfully ~. Nous avons de plus ac~ cept~ une hypoth~se suppl~mentaire: qu'il existe un vocabulaire &quot;de base&quot; du fran~ais, servant ~ exprimer routes idles communes, et qu'il suffit d'enrichir de micro-glossaires techniques pour per~ mettre une traduction des textes anglais. Autrement dit, un vocabu~ laire correspondant au Basic English. Nous avons la chance de pos~ s~der une bonne approximation d'un tel vocabulaire dans les deux livres Le Franqais fondamental (F.f.) \[GOUGENHEIM (s.d.)\], Jusqu'ici \[a technique la plus rapide que nous, ayons trouv6e pour la compilation du dictionnaire est la &quot;traduetion ~ rebours&quot; du F.f. vers l'anglais.</Paragraph> <Paragraph position="5"> Nous avons consid~r~ diverses mani~res dt~tiqueter la fonction ZWORD. Les semoglyphes d'Andreyev devaient 6tre num~riques. Mais nous n'avons pas accept6 l'id~e d'un langage pivot qui ne serait pas directement lisible par les linguistes qui l'utilisent. Au d6but, nous utilisions des mots fran~ais que nous distinguions du vocabulaire du fran~ais proprement dit par le pr~fixe &quot;z&quot; (D'o~ le terme &quot;z-mot&quot;). R~cemment, nous avons adopt6 un ~tiquetage dont les symboles sont plus longs, mais plus explicites. Ayant 6tabli un &quot;ensemble de synonymes&quot; anglais, nous attachons une ~tiquette anglaise cet ensemble. Cela est ais~, puisque nous avons un bon dictionnaire anglais des synonymes qui donne une ~tiquette convenable pour chaque collection de synonymes \[LEWIS (1981)\]. Du cSt~ fran~ais nous n'avons pas de collections de synonymes pour le moment, mais un seul lex~me F.f.. Le z-mot est compos~ par composition de l'6tiquette anglaise avec le lex~me F.f. Par exemple, certains usages de &quot;give up&quot;, &quot;renounce&quot;, &quot;surrender&quot;, &quot;abandon&quot;, etc., sont tous couverts par l'~tiquette RELINQUISH dans le dictionnaire de synonymes, et tous traduisibles par 'abandonner', lex~me P.f. . Nous composons donc un z-mot &quot;zrelinquish/abandonner&quot;, pour marquer la 'variable de traduction' dont les valeurs sont les mots cit6s ci-dessus. Par la suite d'autres valeurs, synonymes de &quot;abandonner&quot; seraient introduites. null Nous avons conscience d'un certain danger: en op6rant par &quot;traduction ~ rebours&quot; ~ partir des lex~mes F.f. nous pourrions avoir des difficult~s si le F.f. contient d6j~ des synonymes: une collection de synonymes anglais pourrait se trouver marquee de plusieurs z-mots diff6rents; cela cr6erait de l'ambigu~t6 dans le langage pivot, ce que nous d6sirons vivement 6viter. Si une telle ambigu~t6 apparaSt, nous aurons ~ raffiner la notion de z-mot pour l'61iminer. Mais nous avons d6j~ introduit des raffinements, puisque nous conservons dans le pivot, outre les z-mots, les 616ments</Paragraph> </Section> <Section position="9" start_page="18" end_page="19" type="metho"> <SectionTitle> THESAURUS CATEGORY. </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Par la mani~re dont les z-mots sont produits, nous obtenons une d~finition op~rationnelle de la valeur cognitive des lex~mes du pivot. Chaque collection de sens de lex~mes constitue ce que Sparck Jones, dans son ouvrage sur les synonymes anglais, appelle un &quot;row&quot;; nous consid~rons que nous avons ~tendu son module ~ la traduction lexicale ou, disons-nous, ~ la &quot;synonymic interlinguale&quot; \[SPARCK JONES (1965) \].</Paragraph> </Section> <Section position="10" start_page="19" end_page="20" type="metho"> <SectionTitle> 2. SEMANTIC PARAMETERS </SectionTitle> <Paragraph position="0"> Certains membres de l'6quipe de recherche aimeraient adopter une approche plus analytique dans la d~finition du voca* bulaire pivot \[cf. section IIi.2\] et ce groupe de param~treS peut ~tre consid6r6 comme un pas dans cette'direction. Mais l'id~e de ce type deparam~tre, que 'Melchuk a 6tudi6e en d~tail \[MELCHUK (1967).\] n'a 6t~ jusqu'ici adopt6e chez nous qu'avec des restrictions. Melchuk fair l'hypoth~se que ces param~tres sont des universaux: nous ne les introduisons que lorsqu'ils sont justifies ouvertement par des synonymes ou des t raductions. Ainsi dans les exemp-les suivants: .</Paragraph> <Paragraph position="1"> (&quot;causatif&quot;) (i) Eng. inform -- Fr. faire savoir (ii) Eng, inform -- Eng. le__t_tknow; (&quot;inchoatif&quot;)(iii) Eng. o~_o_t_osleep -- Fr. s'endormir, les 616ments soulign6s sont une justification acceptable de la pr6sence'du param~tre en question.</Paragraph> <Paragraph position="2"> 3, STYLE et ATTITUDE II s'agit-respectivement de &quot;niveau de style&quot; et de &quot;jugement port6 par le locuteur sur l'information cognitive qu'il transmet&quot;. Nous pensons que ces deux 616ments font pattie de la &quot;signification&quot; totale d'un lex~me puisqu'elles sort refl6t6es dans le choix du locuteur parmi des lex~mes comportant la m~me valeur cognitive. Nous sommes conduits ~ cette extension de &quot;signification&quot; d~s que nous voulons de bonnes traductions. Nous reconnaissons par exemple la diff6rence entre &quot;in future&quot; (familier) et &quot;henceforth&quot; (rh~torique); ou entre &quot;leave one's country&quot; (attitude neutre) et &quot;abandon one's country&quot; (attitude de condamnation). null On peut se demander s'il existe des synonymes templets.</Paragraph> <Paragraph position="3"> Ainsi, lorsque l'on groupe des synonymes pour la traduction il est important de pouvoir d6crire d'une part la &quot;pattie du sens&quot; qui cr6e synonymie, et d'autre part la &quot;pattie de sens&quot; qui distingue des synonymes partiels. La synonymie, pensons-nous, est fond6e sur le contenu cognitif des lex~mes, tandis que STYLE, ATTITUDE et THESAURUS CATEGORY (voir ci-dessous) sont des param~tres de diff6rentiation qui peuvent rendre une synonymic partielle sans la d6truire enti~rement.</Paragraph> </Section> <Section position="11" start_page="20" end_page="21" type="metho"> <SectionTitle> 4. THESAURUS CATEGORY </SectionTitle> <Paragraph position="0"> I1 nous faut situer chaque usage d'un lex~me dans un thesaurus structur6. Comme d'autres avant nous en T.A., nous nous sommes adress6s ~ Roget, ou du moins ~ une collation moderne de son magnum opus \[MAWSON (1946)\]. Sa hi6rarchie date du 19 e si~cle, et au moins en pattie est extra-linguistique et refl~te une 6poque et une culture donn6es. Elle est toutefois utile pour une description partielle des contextes d6terminants pour les polys~mes, et m~me pour la reconnaissance des 616ments principaux (&quot;actants&quot;) dans notre grammaire de d6pendance. La distinction th6orique justifi6e entre &quot;facteurs linguistiques&quot; et &quot;facteurs culturels&quot; dans la production du langage est trop vague pour 8tre marqu6e en pratique. null Malheureusement, il nTy a pas de correspondant fran~ais au Roget, et nous n'avons pas les ressources et le temps pour compilerun nouveau thesaurus.</Paragraph> <Paragraph position="1"> S. SYNTACTIC CATEGORY et REGIME Ces d6tails n'apparaissent pas en ligne 4, c'est-~-dire qu'ils ne sont pas &quot;persistants&quot; dans le pivot. Les lex~mes du pivot ne comportent pas d'indications syntaxiques, car un concept exprim6 en anglais par un verbe, par exemple, peut se trouver exprim~ par un nom en fran~ais, etc. Mais d'autre part, les r6alisations lexicales en anglais ou fran~ais doivent ~tre class6es en par~ ties du discours pour que la syntaxe puisse 8tre trait6e. De plus, il nous faut attacher ~ chaque lex~me la description des structures qu'il peut gouverner. Nous Voposons le terme REGIME pour d6noter ces structures. Jusqu'ici, nous n'avons 6labor6 la description ad6quate des r6gimes que pour les verbes et leurs &quot;actants&quot; (selgn Tesni~re et le CETA, avec des modifications). Mais la partie lexicographique permet l'61aboration future de la description des r6gimes pour les autres parties du discours.</Paragraph> <Paragraph position="2"> Nous avons trouv6 que les r~gles syntaxiques peuvent souvent s'appliquer ~ des cat6gories de thesaurus d'un niveau 61ev6 clans la hidrarchie de Roget. Par exemple, il y a des formes de phrases caract6ristiques des verbes de &quot;communication humaine&quot;. Ces trouvailles sont importantes pour l'6conomie des grammaires, puisqu'elles tendent ~ confirmer l'hypoth~se que la syntaxe n'est pas ind6pendante de la s6mantique.</Paragraph> <Paragraph position="3"> La description d'un r~gime a un but double: en plus de son utilit~ dans l'analyse de la phrase, elle constitue un contexte g~n~ralis~ sp~cifiant un certain usage d'un lex~me. Nous nous effor~ons donc de g~n~raliser de la sorte tousles contextes particuliers - c'est-~-dire les citations - que notre dictionnaire de base \[HARRAPS (1967)\], nous offre. Nous n'avons pas assez de place ici pour ~tudier le d~tail des sous-param~tres commandos par REGIME.</Paragraph> <Paragraph position="4"> En conclusion, remarquons qu'il est tr~s bien d'~crire une grammaire explicitant les relations entre les concepts d'une phrase ou d'un texte, mais que la moiti~ seulement du travail de T.A. est faite rant que les concepts eux-mSmes ne sont pas formellement d~finis. null</Paragraph> </Section> <Section position="12" start_page="21" end_page="24" type="metho"> <SectionTitle> VI- GRAMMAIRE D'ANALYSE DE L'ANGLAIS </SectionTitle> <Paragraph position="0"> La phase de consultation lexicale fournit ~ l'entr~e de la grammaire d'analyse une s6quence de mots du langage pivot assortis chacun d'une ou plusieurs categories gr~aticales. La sortie de la grammaire d'analyse est une s~quenee - munie d'un ordre hi~rarchique - de mots du langage pivot qui repr6sente les d6pendances s~mantiques de la phrase d'origine. Ii y a une eorrespondance biunivoque entre les configurations s~mantiques et les chaTnes du langage pivot. Par consequent les paraphrases seront repr~sent~es par une mSme chaTne du langage pivot, et les phrases n-ambigu~t~s auront n representations dans le fangage pivot.</Paragraph> <Paragraph position="1"> Les r~gles de la grammaire sont de deux types fondamentaux: I. R~gles qui assignent une cat~gorie grammaticale sup6rieure ~ une s6quence de categories grammaticales. null 2. R~gles qui permettent, effacent ou ajoutent des ~16ments dans une s~quence.</Paragraph> <Paragraph position="2"> Dans le formalisme Wces deux types de r~gles apparaissent dans deux parties s~par~es de la grammaire, Les r~gles du type 1 effectuent une analyse en constituants i~diats de la cha~ne d'entr~e (ou de r~arrangements de celle-ci effectu~s par des r~gles du type 2.) Pour qu'une chaSne pivot r~sulte de ce traitement, il est n~cessaire que la cat~gorie &quot;phrase compl~te&quot; soit attribute ~ la chaSne d'entr~e dans son ensemble. Les r~gles de type 1 &quot;essaient&quot; d'assigner une cat6gorie ~ chaque sous chaSne de la cha~ne d'entr~e, mais seules seront conserv~es les attributions de categories eonduisant ~ 1'attribution de la cat6gorie &quot;phrase complete&quot; ~ la chaSne d'entr~e.</Paragraph> <Paragraph position="3"> Les r~gles de type 2 ont deux fonctions. La premiere est de normaliser la representation de variantes transformationnelles, qui seront ainsi repr~sent~es par la m6me chaSne pivot. La seconde est de r~arranger les parties d'une chaSne selon un ordre hi6rarchique et d'introduire des ~16ments de parenth~tisation et d'~tiquetage. La grammaire actuelle a des r~gles sp~cifiant les structures possibles des composants syntaxiques principaux: groupes nominaux et verbaux, phrase, adjonctions. I1 y a aussi des r~gles sp~cifiant des restrictions d'ordre s~mantiques entre les composants principaux. Pour le moment celles-ci sont assur~es par un systSme d'accords entre le verbe et ses actants.</Paragraph> <Paragraph position="4"> Les structures de constituants d~crites par notre grammaire sont en constante expansion. Certaines des structures principales d6crites sont les suivantes: adjectifs, d~terminants, propositions relatives, modifieurs pr6positionnels, adverbes (d'un seul mot), modaux, auxiliaires, circonstanciels, etc. Les r~gles de type * 1 donnent en gros l'analyse suivante: The young reporter can ask the minister a quesZion tomorrow .</Paragraph> <Paragraph position="5"> Dans l'analyse les r~gles de type 1 s'appliquent non seulement ~ la chaYne d'entr~e mais aussi au r~sultat de iV application de r~gles du type 2. Le diagramme precedent n'est donc qu'une approximation du traitement r~el. \[Pour un exemple d'analyse montrant les r~gles utilis6es ~ chaque 6tape voir RAPPORT SEMESTRIEL (1969)\]. Les accords quasi s~mantiques sp~cifiant les restrictions de cooccurfence entre un verbe et ses actants nous permettent d'~liminer certains cas d'ambigu~t~ syntaxique. Par exemple nous pouvons ainsi choisir des structures diff~rentes pour: The witness to the accident that occurred at the corner et The witness to the accident that spoke to thereporter s Les r~gles du type 2 qui 61iminent les variantes paraphrastiques le font par r~criture des variantes en une m6me cha~ne. Ainsi, les variantes: The man to whom I gave it The man whom I gave it to The man who I gave it to The man that I gave it to sont toutes r~crites dans la mSme forme canonique, et trait~es ~ partit de ce moment de la m6me fa~on. De cette mani~re, les variantes syntaxiques sans signification s~mantique ne sont pas conserv6es jusqu'~ la cha~ne en langage ~vot.</Paragraph> <Paragraph position="6"> VII - SYNTAXE FRANCAISE Le but de la g~n~ration du fran~ais est dlobtenir une expression adfiquate des structures s6mantiques cod~es dans les cha~nes du langage pivot, qui soit aussi proche que possible du franSSais (technique) standard. II est ~vident que les raffinements stylistiques ne sont pas encore - et ne seront pas pour longtemps - ~ l'ordre du jour.</Paragraph> <Paragraph position="7"> ! Nous recherchons essentiellement qu'une forme correcte de l~expression, on peut diviser la t~che en trois parties. Le franSSais comporte des marques dtaccord obligatoires et certaines contraintes d'ordre des ~l~ments. De plus, il faut g~n~rer les formes correctes des lex~mes pourvus de leurs marques grammaticales.</Paragraph> <Paragraph position="8"> Nous avons da pour cela diviser la g~n~ration du fran~ais en quatre phases.</Paragraph> <Paragraph position="9"> La premiere (I) d6tache de la structure s~mantique cod~e dans les cha~nes - pivot les 61~ments abstraits codant les lexDmes, et les remplaee par des ~x~mes fran~ais accompagn~s de leur marqueurs grammaticaux inh~rents (genre du nom, classes s6mantiques et pr~positions r~gies par le verbe, etc.) La seconde (II) effectue une recomposition de la structure s~mantique et une copie des marqueurs introduits en phase I en toutes les positions off ils sont requis par les r~gles d'accord du franSSais. La troisi~me (III) donne aux 61~ments l'ordre de surface du franSSais. L'importance de cette phase est r6duite dans une grande mesure par la d~cision de n~gliger pour l'instant toutes sortes de d~tails secondaires. C'est sur elle que nos efforts futurs devront porter si nous voulons am61iorer la fid61it6 &quot;stylistique&quot; de la traduction. null Nous pr~voyons la n~cessit~ d'une quatri~me phase s6par~e de la troisi~me. Cette phase IV serait proprement appel~e &quot;morphologie&quot;. Elle correspond grossi~rement ~ la partie phonologique d'une graranaire g~n~rative, et n'est pour l'instant repr~sent~e que par quelques r~gles plac6es &quot;en appendice&quot; ~ la phase III. Des travaux effectu~s il y a quelques ann6es par A. Dugas serviront de base ~ un traitement relativement simple de la morphologie.</Paragraph> </Section> class="xml-element"></Paper>