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Last Modified: 2025-10-06 14:11:13

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  <Title>SIMON\]\] MONSOm~aO -EMESE KIS DI~TERMINATIONS DIALINGUISTIQUES DE GENKE LITT~IKAIRE</Title>
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    <SectionTitle>
SIMON\]\] MONSOm~aO -EMESE KIS
DI~TERMINATIONS DIALINGUISTIQUES
DE GENKE LITT~IKAIRE
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    <Paragraph position="0"> Parmi les multiples probl~mes de l'~tude stylo-statistique les auteurs prennent en consid6ration celui de la limite prose-vers. Cet expos~ est en concordance avec les corrections de Ch. Muller et de L. Hirschberg sur l'analyse du vocabulaire des textes propos~e par P. Guiraud.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> I1 d~veloppe la th~orie sur les procSd~s particuliers au genre choisi, qui s'imposent entre le put hasard et l'intention intime plus ou moins consciente d'un individu, tMorie sugg6r6e par 1K. Barthes, P. Larthomas, et ~labor6e et d6montr~e par S. Monson~go en 1966. En mSme temps il constitue un argument de plus en faveur de d&amp;erminations de genre plus ou moins contraignantes ayant pour effet de restreindre la libert$ de l'~crivain.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> Pour faciliter et d~couvrir la caract&amp;isation essentielle des d~terminations de genre, nous cherchons ~ faire apparaltre des constantes ~. l'int&amp;ieur d'tm genre donn~, des similitudes et des traits de diff6renciation entre les genres au niveau de deux langues distinctes. Nous nous proposons d'examiner comparativement la chantefable franqaise Aucassin et Nicolette dans laquelle nous voyons une v~ritable composition dramatique oil &lt;~ les indications qui accompagnent les r~pliques et les indications du mouvement qui les suivent sont analogues aux indications sc6niques de nos pi~ces de th&amp;~tre )~ et le drame romanesque du porte Mihai Eminescu Mira, d'une longueur de texte similaire - fragment posthume unique dans la littdrature roumaine par la particularit~ de sa composition, qui fait alterner le vers lyrique et la prose dialogu~e et descriptive. Ces deux textes sont caractdrisds par les mSmes tendances dam le choix des moyens linguistiques qui peuvent PSournir le materiel le plus fiche pour tin examen comparatif.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> Notre intention est d'&amp;ablir des flits dialinguistiques: de rechercher, ~i travers les caract~res statistiques du vocabulaire dans les vers et dans la prose, si les differences de style entre ces deux parties rapport~es ~.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> la norme intrins~que de chaque oeuvre en langues diff6rentes peuvent</Paragraph>
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    <SectionTitle>
100 SIMONE MONSONI~,GO- EMESE KIS
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    <Paragraph position="0"> ~tre valablement dEcrites comme des faits de nature quantitative structurellement correspondants.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Parmi les signes quantifiables, seuls les signes lexicaux ont ErE soumis l'examen. Ce qui supposait certainement deux probl~mes: a) la nEcessitE et les crit~res de la segmentation; b) l'identification des unites lexicales correspondantes dans les deux langues diffErentes. Tout d'abord, nous avons cherchE, en Etablissant le nombre d'unitEs lexicales du texte, faire le plus possible abstraction des fairs de discours, pour reconstituer une sorte de dictionnaire de base. Le choix du vocabulaire comme matEriau, ainsi que de la mEthode statistique comme instrument de l'analyse stylistique, a pour consequence la tendance ~t ramener des formes multiples ou dispersEes - cela touche principalement aux roots grammaticaux - ~t une forme-noyau, qui paralt representer le plus stir E16ment dans deux rEalisations diffErentes (vers/prose), dans deux langues diffErentes.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> Certes, routes les variations quantitatives dans l'emploi des roots ne refl~tent pas immEdiatement et nEcessairement la pression dialinguistique de genre littEraire. Seules les interferences entre les Ecarts significatifs b. l'intErieur de la m~me partie correspondante, et leurs oppositions d'une partie correspondante k une autre partie correspondante en chaque langue soutiennent qu',~t l'intErieur de chaque partie cor~espondante, tousles Ecarts s'expliquent par le mode d'expression littEraire adoptE. Cela est vrai du lexique, comme des mots-outils, comme des cat6gories linguistiques.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> L'analyse dialinguistique de la structure numErique du vocabulaire de ces deux textes conflrme les observations faites par les promoteurs de la stylistique quantitative: toute diffErenciation stylistique quantitativement mesurable dans le vocabulaire se trouve ramassEe au niveau de la moindre rEpEtition des vocables. Au contraire, ce qui intEresse les caract~res dialinguistiques du style, dans les roots grammaticaux, ce n'est pas leur dispersion, puisque, d'un point de vue global, tous ces roots et toutes les categories sont communs et nEcessaires aux usagers d'une langue donnEe, que, rapportEe ~ chaque langue, leur valeur est trop abstraite et gEnErale pour que leur apparition soit imposEe ou exclue par des th~mes particuliers. Ce qui int6resse les faits dialinguistiques du style ce sont les modalitEs de la rEpEtition de mots-outils et des cat&amp; gories grammaticales.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> L'intervention du hasard dans la creation littEraire est constitu6e par l'existence des ElEments permanents, virtuels, structurellement r~alisables d'une oeuvre, et qui sont th6matiques pour un sujet donne</Paragraph>
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    <SectionTitle>
D\]~TERMINATIONS DIALINGUISTIQUES DE GENRE LITT~RAIR~ 101
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    <Paragraph position="0"> ou grammaticaux ~t l'int&amp;ieur de limites ~t d~finir. Entre le hasard et son antith~se, la relation de cause ~ effet institude par l'intention de l'auteur, s'interpose le filtre t~l~onomique de la pression de genre litt~raire, des proc6d~s particuliers au genre choisi qui offrent des possibilit6s expressives sp~cifiques et qui, une fois accept~es, r~gissent l'expression individuelle.</Paragraph>
    <Paragraph position="1"> Les 6tudes stylistiques qui b~n6ficient des contributions importantes des m~thodes statistiques d~couvrent la suivante caract&amp;isation dialinguistique des d6terminations de genre: 1) Le filtre-presse de genre dans la creation litt&amp;aire exprime plus fortement que jamais l'exigence d'une norme homog~ne dans l'~tude ~t base statistique. Le genre est tr~s sensible ~ tout ~l~ment qui d~passe le seuil de la norme. L'essentiel est de reconnaltre ~, la notion de norme ses implications sp~cifiques selon les langues donn~es, limit~es ~ l'~poque donn~e.</Paragraph>
    <Paragraph position="2"> 2) Les d~terminations de genre actionnent comme une limite des s61ections possibles, comme un freinage puissant de la r~tention ou l'amplification individuelle dans le volume ou la diversit6 du vocabuhire, dans ses r~p~titions parmi les individus lexicattx et dans les classes linguistiques coh&amp;entes.</Paragraph>
    <Paragraph position="3"> 3) La pression de genre litt&amp;aire est l'expression d'une st&amp;dotypisation, uniformisation dialinguistique. Les faits examines comportent tree double modalit~ de signification valable ~ son tour pour chacune de ces deux langues: l'une eoncernant la dispersion, et une autre ~galemment r~v61atrice, touchant ~ la concentration, diff&amp;entes en vers et en prose, et nous ram~nent ~ la conclusion que les structures lexicales des deux parties s'opposent. Levers impose une vision sensible mais statique d'un monde nuance, filtr~ par les classes de l'adjectif et du substantif. Au contraire, les structurations de la prose nous offrent une image dynamique du monde r6aliste: les verbes les plus frequents sont plus r~p6t~s en prose qu'en vers. Mais la dispersion, bien plus importante que celle du substantif et de l'adjectif, y reste d~faillante. 4) Ces recherches stylistiques comparatives permettent d'analyser certaines convergences et diff&amp;ences dans le choix des moyens linguistiques entre deux langues de la m~me origine. Les structurations particuli~res ~ chaque langue rel~vent l'opposition entre les ph6nom~nes de d~termination d'une part et de construction de l'autre.</Paragraph>
    <Paragraph position="4"> 5) Les caract~res statistiques qui different genre par genre par rapport ~ chaque langue litt&amp;aire id6ale nous permettent de chercher faire apparaitre des constantes dialinguistiques ~ l'int&amp;ieur d'un genre</Paragraph>
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    <SectionTitle>
102 SIMON\]~ MONSONI~.GO- I~MI~SI~ KIS
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    <Paragraph position="0"> donn6, des similitudes et des diff&amp;enciations entre genres qui ne sont pas sp~cifiques pour une langue ou l'autre. I1 y aurait lieu de se demander, si des modalit6s et types de relations particuli}res ne sont pas associ6es par hasard k des genres littdraires stylistiquement d6finis, parce qu'il est moins probable que certains 616ments grammaticaux soient incapables de variations quantitatives non al6atoires h travers les dif-PS6rentes langues.</Paragraph>
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